Jeudi 4 juin 4 04 /06 /Juin 23:11
 

C’était un banal accident, du moins ce fut les conclusions de l’enquête. Une jeune femme se faisant écraser par une voiture alors qu’elle traversait une petite route sans regarder. Le chauffeur dans une voiture volée qui s’enfuit. Un jeune homme qui appelle les secours rapidement. La jeune femme a le talon écrasé par une des roues. Quand je l’ai interviewé deux jours plus tard, elle portait un plâtre qui partait de ses doigts de pieds à son genou. La fracture de son talon avait été nette, malgré cet écrasement douloureux. Elle allait devoir garder ce plâtre durant deux mois. Elle confirmait qu’elle n’avait pas vu la voiture arriver et que sans l’aide de ce jeune homme, elle ne sait pas combien de temps après elle aurait été secouru. Elle aurait bien aimé le remercier mais il avait disparu sans laisser de trace. Je pris le signalement du jeune homme. Seul signe distinctif, des yeux d’un vert pas dut tout ordinaire. Mon enquête s’arrêtait là.

Quinze jours plus tard, je vois dans les faits divers du journal qu’une deuxième jeune femme se retrouve avec une jambe cassée. En fait alors qu’elle était en haut d’un escalator roulant, une vielle dame a lâché son caddie par mégarde, l’entraînant dans sa chute. Au final une longue dégringolade, une jambe cassée et un traumatisme crânien. Mon intuition m’incitait à aller rencontrer cette femme. Je la retrouvais sur son lit d’hôpital, la jambe plâtrée suspendue en l’air et un énorme hématome au front. La jeune femme m’affirma qu’elle n’en voulait nullement à la vieille dame, qui semblait paniquée et vraiment désolée. Elle aurait vraiment aimé la remercier d’être restée jusqu’à l’arrivée des secours et de l’avoir soutenue alors que des passants n’ont rien fait, mais elle avait disparue. Là où mon instinct de flic se réveilla fût au moment où elle déclara qu’elle avait des yeux verts pas ordinaires. Coïncidence ou lien entre les deux affaires, je ne me doutais pas de l’ampleur qu’allait prendre cette enquête.

La fois d’après je fus appelée alors que je menais une autre enquête sur un viol dans un quartier chic. J’avais un peu mis aux oubliettes cette histoire de femmes aux jambes cassées, ça faisait déjà trois semaines qu’il ne s’était rien passé. Je me rendais donc sur les lieux du sinistre, un grand parc. Une ambulance venait d’arriver. Il s’agissait encore d’une jeune femme avec une cheville en piteux état. A priori elle faisait son jogging habituel comme tous les soirs en rentrant de son travail, quant au détour d’un arbre, une main l’attira dans un des bosquets du parc et elle ne se rappelait pas de grand-chose. A son réveil, il y avait une sorte de clochard qui était là et qui lui disait de rester calme, une personne avait appelé les secours. Le clochard était resté jusqu’à l’arrivée des secours et venait juste de s’éloigner. D’après le médecin des urgences, sa cheville semblait avoir été littéralement fracassée par une batte de base ball et des traces de chloroforme confirmait qu’elle s’était évanouie. Là je n’avais aucun doute sur cette affaire de jambes cassées. Le suspect prenait un malin plaisir à casser la cheville ou la jambe de sa victime et lui portait secours en étant déguisé. En regardant dans le parc j’aperçus le clochard qui se dirigeait vers la sortie, c’était lui, là sous mes yeux. Il marchait à vive allure pour un clochard, ce n’était pas normal. Je fonçais vers lui, mais quand j’arrivais à la sortie du parc, je me retrouvais dans une rue bondée de monde, pas de trace de notre clochard !! Mais dans la première poubelle je retrouvais l’imperméable qu’il avait porté. Cette odeur très particulière émanent des clochards y était, il appartenait à un vrai clochard. Je me devais donc de trouver à qui il avait appartenu. Mais aucun clochard en vue, peut-être que mon suspect l’avait depuis longtemps. Autre indice, pour autant se jouer des personnes quand il était déguisé, ça ne pouvait être qu’un as du maquillage, peut être quelqu’un qui est acteur ou un maquilleur. Bien que le raisonnement était plutôt simpliste, il fallait explorer toutes les pistes. La liste énorme de suspects me fit très vite renoncer à mon idée. Il me fallait plus d’indices. Je décidais d’aller rencontrer à nouveau les victimes, comme à l’époque je ne me doutais pas qu’il s’agissait d’une même affaire.

Par castlover - Communauté : Fantasme plâtre
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Vendredi 29 mai 5 29 /05 /Mai 22:36
 

Le coup de feu avait retenti et l’impact de la balle sur ma jambe ne m’avait pas arrêté pour autant, je comptais sauter sur mon agresseur quand je perdais l’équilibre. Ce criminel que je pourchassais depuis bientôt 3 mois était à ma portée pour la première fois. Mais la douleur me faisait chavirer, je tombais en heurtant lourdement le sol. Mon agresseur en profita pour me plaquer au sol et m’assommer par un uppercut qui avait fait sa réputation. « Sale enfoiré aucun respect pour une femme » lui criais je. « Ah oui, tu étais une femme quand tu as décidé de me pourrir la vie depuis plus de trois mois, je vais te faire payer cher ce que tu as osé me faire » me dit il en m’attachant les mains dans le dos. J’avais à peine réalisé que j’étais prise au piège qu’une douleur terrassant me fit crier de toute ma force. Il venait de me fracasser le tibia avec sa batte de baseball. « Et maintenant comment tu vas faire pour me suivre, partout ? » me lança t-il. « je t’aurais , un jour ou l’autre » lui criais je, avant de recevoir une deuxième droite qui me fit perdre connaissance, juste le temps de l’entendre dire «  je te casserais l’autre dans deux mois, promis, ma chérie. Tu vas être gâtée cette année, je vais m’occuper de toi, tu verras ! ».

Je me réveillais dans cette ruelle sombre, il faisait nuit déjà. Je distinguais une ombre assise sur une caisse pas loin d’où j’étais. Il était là, toujours m’observant sans rien dire. J’avais les mains libres c’était toujours ça. Mais ma jambe me faisait atrocement souffrir au moindre geste, je restais allongée sur le dos, me demandant quand est ce qu’il allait m’achever. Je pensais à toutes ses victimes, à toutes ces femmes à qui il avait cassé les jambes depuis les six derniers mois. Pourtant il ne fit rien si ce n’est que me tendre sa batte de baseball et me fit signe de me mettre debout. J’eus tellement de mal à me mettre sur ma jambe valide que toute idée de me servir de la batte comme arme m’abandonna. Il fit signe de la tête de me diriger vers la rue principale. Je me servis de la batte comme une canne et sautillait vers la rue éclairée. Il m’était impossible de m’appuyer sur ma jambe cassée. Il me suivait tout en restant hors de portée au cas où je déciderais de l’attaquer. Je ne le vis pas s’approcher et m’enlever la batte sans me prévenir, j’eus juste le temps de me rattraper au mur. « Mets toi debout sur ta jambe cassée, maintenant, ou je te brise l’autre avec un petit peu d’avance ! » dit il. Pour se faire obéir il me tapota ma jambe cassée avec sa batte. Inutile de dire que la douleur fut des plus intense. C’est en serrant les dents que je me mis debout, en m’appuyant juste ce que je pouvais. Il m’ordonna de prendre appui uniquement sur ma jambe cassée. Devant ma réticence, je reçu encore une caresse de sa batte. Je serrais les dents et levais ma jambe valide alors que je sentais les os de ma jambe se briser petit à petit. Il me soutint au moment où je tombais et me dit en me regardant dans les yeux «  rappelles toi, dans deux mois ça sera l’autre !! ». Et il me laissa tomber. J’étais à ses pieds ne pouvant bouger sans douleurs insupportables. Il me fit signe de ramper jusqu’à la rue, en me devançant de quelques pas. Je m’exécutais donc, tout en étant consciente du plaisir qu’il prenait en me regardant ramper à ses cotés. Je savais que mon salut se trouvait dans cette rue et que j’avais encore une chance de l’avoir à ma merci. Alors que j’atteignais la limite de la partie sombre de la ruelle, en hurlant de douleurs à chaque mouvement, il s’approcha de moi et en me tirant la tête vers lui me dit « Tu vois ce que je fais aux jolis poulets de ton espèce, je leur casse les pattes et les fait ramper à mes pieds. On remets ça dans deux mois, tu verras on va s’amuser encore plus avec deux jambes cassées !!!! Je t’enverrais d’autres copines en attendant nos retrouvailles! » J’entendis son rire jusqu’à ce qu’il disparaisse dans la rue principale. Après quelques instants de récupération je continuais à ramper jusqu’à cette rue éclairée, je pense que je suis évanouis juste à la limite après m’être faite remarquer par un passant.

La suite fut un vacarme de sirène, le service des urgences, des radios à n’en plus finir, des douleurs intenses lors de l’alignement des os de mon tibia et du péroné , de l’extraction de la balle qui m’avait fracturé le fémur, pertes de conscience…puis le calme…le silence. Un réveil douloureux pour m’entendre dire que mon opération a été une réussite, on allait sauver ma jambe. Mais il fallait que je sois patiente, pour l’instant ma jambe était mise en traction, par un système de poulies et de poids, ce n’était pas douloureux tant que je ne bougeais pas. Par la suite j’allais devoir porter un plâtre pendant trois mois minimum pour l’instant, ça dépendra de la consolidation. Les trois mois me rappelèrent l’ultimatum que m’avait lancé mon agresseur, le briseur de jambes. J’allais avoir le temps de me préparer à le recevoir comme il le faudrait dans deux mois. Il fallait espérer qu’en attendant il ne fasse aucune autre victime. Mais mes craintes allaient se confirmer les jours suivants. Je me remémorais le début de cette enquête, comment tout avait commencé il y a trois mois.

Par castlover - Communauté : Fantasme plâtre
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Lundi 18 mai 1 18 /05 /Mai 22:52

Bon voila reste à venir quelques récits d'amis qui aimeraient aussi partager leurs écrits. Ensuite vu le succés de ce blog et les nombreuses réactions de l'unique lecteur, il me semble plus judicieux de le récompenser en lui envoyant ces petites histoires directement par mail.

A mon lecteur, laisses moi ton adresse pour recevoir les histoires !!!

A bientôt

Par castlover - Publié dans : informations,questions - Communauté : Fantasme plâtre
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Vendredi 8 mai 5 08 /05 /Mai 06:57
 

.Le plâtre, Laurence en avait toujours été attiré depuis une blessure d’adolescence qui lui avait valu plus de 2 mois d’immobilisation de la jambe. Depuis ce jour, elle avait toujours prétexté une blessure pour porter un bandage, une attelle ou un plâtre. Les béquilles, elle en avait eu toujours une paire chez elle. Elle avait simulée des blessures tant de fois que ça faisait partie de son mode de vie. Elle consacrait à chaque fois qu’elle le pouvait des heures, des jours ou voire même des semaines à ce fantasme. Elle avait convaincu tout son entourage de la fragilité de ses chevilles depuis sa toute première blessure. Lorsqu’elle fût étudiante chacun de ses trimestres avaient été marqués par au moins deux ou trois semaines de béquilles. La plupart du temps, elle choisissait souvent de porter des plâtres l’hiver et des attelles ou bandages l’été, pour des raisons pratiques. Elle avait une combine avec une amie d’enfance infirmière pour avoir des injections contre la phlébite, c’était un peu le prix à payer pour le plaisir de porter un plâtre. Elle se souvint aussi où la fois elle fût surprise par une bande d’amis qu’elle connaissait. Elle avait été obligée de garder le plâtre 3 bonnes semaines. Elle s’était préparée un petit week-end seule dans une ville voisine où elle ne pensait rencontrer personne. Elle portait un plâtre à la cheville et béquillait sans appui, dans les rues de cette ville qu’elle connaissait bien. Elle aperçut ce groupe d’amis au bout de la rue et dés qu’elle reconnût l’un d’eux elle rentra dans le premier magasin qu’elle trouva. Elle les vît passer devant la vitrine qui exposait des articles de maison. Soudain une de ses copines décida d’y entrer. Laurence ne pouvait plus l’éviter, elle tenta tout de même de se planquer dans un des trois rayons en espérant lui échapper. Mais la copine la reconnut à son profil. Elle lui dit «  Mais c’est Laurence ? Qu’est ce qui t’est arrivée, ma pauvre, on s’est vu il y a deux jours, tu allais bien et là avec un plâtre et des béquilles… ». Laurence lui expliqua dans une totale improvisation qu’elle s’était faite une mauvaise entorse en glissant du trottoir et qu’elle allait devoir porter ce plâtre pendant 3 semaines minimum. Elle était venue avec un ami dans cette ville, comme elle était invitée chez une de ses tantes. La copine semblait satisfaite de l’explication, au grand soulagement, mais la copine insista pour qu’elle dise bonjour aux autres. Laurence se força à acheter un petit accessoire et pour la première fois eut un peu de pudeur à montrer son bout de pied nu à tous ses amis. Elle fût accueillie par des étonnements et des silences alors qu’elle descendait péniblement les 3 marches du magasin. La copine expliqua brièvement à tout le groupe ce qui lui était arrivé. Au bout d’un moment un des garçons avait sorti un feutre et avait demandé à laisser un mot sur son plâtre. C’est ainsi que Laurence se retrouva avec plein de graffitis sur sa cheville plâtrée. Elle prît un plaisir à montrer à chacun d’eux son plâtre et ainsi que ses orteils nus. Sa copine préféra lui laisser un petit mot au plus prés de ses doigts de pied. Elle les saisit dans sa main chaude le temps d’écrire « Ils ne sont pas beaux mes petits doigts ?? ». Laurence rougit devant tant d’attention de la part du groupe, son excitation était à son comble. Elle quitta le groupe en réalisant qu’elle allait devoir garder le plâtre pendant au moins trois semaines. Bien qu’elle aimait porter des plâtres, elle n’avait pas prévu de le garder plus longtemps que ce week-end, surtout qu’elle avait un entretien pour un stage à passer la semaine suivante. Elle appela sa copine infirmière Muriel pour la prévenir qu’elle aurait besoin de quelques injections de Lovenox pour les trois semaines à venir. Muriel était plus qu’une copine, elles avaient une telle complicité entre elles, qu’elles se disaient tout. Muriel acceptait que Laurence vive son fantasme de porter un plâtre, c’est même elle qui l’avait mise en garde contre la phlébite, en cas d’immobilisation prolongée. Son copain étant médecin, il lui faisait une ordonnance sans jamais lui demander la raison, du moment que ce n’était pas dangereux. Elle lui faisait ses injections au ventre si délicatement que Laurence avait accepté de le faire à chaque fois qu’elle se plâtrait. C’est ainsi que les trois semaines qui suivirent furent des plus excitantes qu’elle ait connu. Sa fac entière semblait être à ses petits soins. Son plâtre déjà au bout d’une semaine fût méconnaissable, arborant des messages en tout genre d’encouragements ou de blagues concernant sa soit disant chute du trottoir. Elle apprécia ces moments en quelque sorte « d’exhibition », où ses orteils passaient devant les yeux de tous, beaucoup osaient dire qu’ils les trouvaient craquants, d’autres montraient qu’ils le pensaient. Sa longue chevelure blonde ondulait au rythme de son béquillage régulier. Sa silhouette fine et aux formes parfaites attirait déjà le regard, mais là elle sentait que le fait d’être plâtrée et dépendante parfois, la rendait hautement désirable. Il y eut des jours où il faisait un froid de canard où elle dut recouvrir ses orteils d’une grosse chaussette, mais malgré cela elle les sentait frigorifiés. Dés qu’elle rentrait dans l’amphi elle les prenait dans la paume de ses mains et les réchauffait à travers la chaussette. Un de ses amis lui conseilla de les frotter en enlevant cette épaisse chaussette, et de la remettre aussitôt qu’ils étaient brûlants. Il est vrai que cette méthode était des plus efficaces et en plus elle avait trouvé quelques filles et garçons volontaires qui aimaient bien le faire. Elle se faisait souvent houspiller par l’enseignant qui trouvait qu’elle dissipait tout le monde avec son plâtre. Il disait souvent «  Si tout le monde a réchauffé les pauvres orteils de mademoiselle Laurence, on va pouvoir commencer le cours… ».

Arriva le jour de son entretien où elle devait se rendre à l’autre bout de la ville en bus avec un changement. Elle se mit en tailleur et préféra mettre une chaussure à talon haut, vu qu’elle maîtrisait totalement le béquillage et qu’elle l’avait déjà essayer un jour. Ca donnait un galbe très agréable à regarder à sa jambe valide. Il faisait très beau ce matin là, la température s’était radoucie depuis quelques jours alors qu’on était en plein hiver, encore une anomalie climatique dû au réchauffement de la planète. Elle hésita à mettre une chaussette sur le bout de ses orteils, elle se décida pour une chaussette rouge vermeille en nylon, une couleur complémentaire à son tailleur beige. Elle prit un sac à main qu’elle pouvait positionner comme un sac à dos, ce qui ne lui donnait aucune contrainte pour béquiller. L’arrêt du bus était à l’autre bout du campus, il lui fallut pas mal de temps et de pauses pour y parvenir sur ses béquilles. Elle s’en voulait un peu de devoir porter ce plâtre ce jour si important, pour gagner un peu de temps elle commença à prendre appui sur son bout de pied. Elle gagna en vitesse de marche, mais elle fut rejoint en cours de chemin par des amis, qui la voyant marcher lui demandèrent si elle était guérie du jour au lendemain. Elle leur répondit qu’elle en avait un peu marre de béquiller et que comme elle ne ressentait pas de douleur particulière, elle s’était décider à marcher avec. Une des filles du groupe lui répondit : «  Si j’étais toi, j’éviterais de marcher dessus, Laurence. Ma grande sœur avait fait comme toi et finalement elle s’est prise deux semaines supplémentaires de plâtre, elle l’a bien regretté après. » Laurence fût bien contrainte de reprendre son béquillage sans appui, en s’énervant contre elle-même de s’être faite piégée de la sorte. Les amis la quittèrent avant l’arrêt du bus, mais la regardait avancer jusqu’au bout. Elle ne pouvait toujours pas prendre appui d’autant plus que l’un d’entre eux prenait le même bus jusqu’au changement de ligne. Elle eut du mal avec ses cannes pour monter dans ce bus assez rempli. Les personnes assises ne la voyant pas, personne ne lui proposa une place assise. Elle resta donc debout, essayant de garder son équilibre par rapport aux mouvements du bus. Celui qui l’accompagnait essaya de l’aider comme il pût en la retenant par les bras. Au bout d’un moment, elle décida de ne pas prendre de risques et posa sa cheville plâtrée au sol. Le changement de ligne se passa aussi sans trop encombre si ce n’est qu’elle fût bousculée par les passants et les passagers du bus ; mais elle eût une place assise.

L’entreprise qui lui proposait un stage était très importante, le leader dans le secteur de la chaussure. Le hall d’entrée donnait déjà le ton par son décor somptueux, évoquant de part et d’autre le produit vendu. La standardiste de l’accueil la fit patienter dans le hall principal. Ce n’est qu’en s’asseyant et en croisant ses jambes qu’elle se rendit compte que sa chaussette était toute sale. Elle se demanda si elle devait la garder ou carrément l’enlever. Elle prît la décision de montrer plutôt ses doigts de pieds, ça faisait tout de même plus présentable qu’une chaussette toute sale. Elle s’en débarrassa dans la poubelle qui était à coté d’elle. Ses orteils malgré le froid était toujours agréables à regarder et ressortaient bien par rapport à la blancheur de son plâtre. La responsable du recrutement qui la reçu fut toute étonnée de la voir avec des béquilles. Elle lui demanda ce qui lui était arrivé en fixant longtemps ses orteils. «  Vous devez avoir froid, à rester pied nu ainsi. Vous devriez mettre au moins une crème protectrice si vous ne voulez pas avoir des gelures.» lui répond elle. Elle la conduit dans une salle de réunion où d’autres candidates y sont déjà. Le début de l’entretien se fait en groupe de 3. Devant un cas pratique, elles doivent démontrer leur compétence. Dans son groupe, très vite un sentiment de compétition s’y installe. Une des filles qui se nomme Virginie, ne semble pas l’apprécier, elle contre à chaque fois ses arguments. L’autre fille ne semble pas être méchante à ce point, elle se contente de faire preuve d’autorité lors de sa prise de parole. Les compétences de Laurence sont sans conteste reconnues. Sa façon d’argumenter et son implication reflètent les qualités nécessaires pour le poste. Le deuxième entretien doit avoir lieu un petit quart d’heure plus tard. Le temps pour les candidates de se remettre un peu de leurs émotions. Elles en profitent pour aller aux toilettes qui se trouvent au sous-sol. Virginie part en bousculant presque Laurence, qui avec ses béquilles se prépare à descendre les marches. L’autre fille Sylvie la retient, gentiment. « Je vais t’aider, ce n’est pas évident !! » dit elle. Pendant que Laurence descend, une à une les marches elle lui tient le bras et semble faire attention à elle. Les toilettes se trouvent au bout d’un couloir isolé. Un chariot de ménage rempli de produits et d’un seau d’eau est en plein passage. Sylvie pousse le chariot au mieux pour dégager le passage pour Laurence et ses béquilles. Sylvie l’accompagne en ouvrant les portes. Vu l’étroitesse des toilettes, Laurence doit laisser ses béquilles dehors. Sylvie a un coup de fil, elle prévient Laurence qu’elle va devoir remonter. Pendant que Laurence est dans les toilettes, elle entend une autre personne en sortir, probablement la « sympathique Virginie ». Elle sort quelques instants plus tard en sautillant sur son pied valide. Quelle n’est pas sa surprise lorsqu’elle s’aperçoit que ses cannes ont disparus !!! Elle parcourt le local en sautillant, mais inutilement. Elle commence à se demander si Virginie ne les a pas cachés pour qu’elle rate son entretien final. En sortant dans le couloir elle les aperçoit adossées sur le mur juste devant les escaliers. Elle doit parcourir une bonne trentaine de mètres avant de les atteindre. Elle se prépare à sautiller jusqu’à l’endroit, mais dés le premier saut, elle manque de glisser. La cause de la glissade est l’eau savonneuse du seau du chariot de nettoyage. Quelqu’un a vidé toute l’eau sur le sol !!! Laurence commence à maudire Virginie qui semble être capable d’une telle méchanceté. Laurence ne peut plus bouger sous peine de tomber. Elle essaye d’appeler à l’aide, mais vu la taille du bâtiment, il n’y a aucune chance qu’on vienne à sa rescousse. «  Ne panique pas ma vieille, réfléchis.. » se dit elle intérieurement. Elle décide déjà de se mettre pied nu, en s’asseyant sur les toilettes, ça glissera sûrement moins. Une fois dans le couloir, elle sent le liquide lui refroidir son pied nu et pénétrer entre ses doigts. Une sensation très désagréable, une chance pour elle que ce soit une eau propre. Elle s’adosse au mur et avance en faisant faire à son pied valide une rotation de gauche à droite, soulevant l’avant ou le talon. L’étendue de la flaque d’eau prouvait bien que le geste avait été intentionnel. Elle se rattrapa à plusieurs reprises au mur et se vit obligée de poser les doigts du pied plâtrés au sol. Elle sentit l’eau pénétrer à travers son plâtre, toujours aussi froid et désagréable. Il n’y avait toujours personne pour l’aider. Ce n’est qu’au trois quart du chemin que la responsable elle-même vint à sa rencontre :

« Mais… qu’est ce qui vous est arrivée ?? Pourquoi vos béquilles sont elles ici ? »

« Je suis désolée, je pense que quelqu’un a voulu me faire une mauvaise blague, madame. On a versé de l’eau savonneuse au sol et on m’a pris mes cannes. ».

« Venez je vais vous aider ma pauvre, voilà vos cannes, attention ça risque de glisser. »

Ce n’est qu’une demi- heure plus tard qu’elle pu avoir cet entretien si difficile. L’annonce de la candidate prise devant se faire après le dernier entretien, elle se retrouva à un moment avec les autres. Elle jeta un regard noir à virginie qui contrairement à son attente, ne baissa pas les yeux. Les deux filles ne se parlèrent pas, la dernière à passer étant Sylvie, elles l’attendaient. La responsable sortit de son bureau en leur annonçant qu’avant de prendre sa décision, elle devait savoir qui avait fait ce sale coup à Laurence.

«  Il est inutile de vous dire que cette personne ne sera pas prise d’office et que si elle ne se dénonce pas de suite, je serais obligée d’appeler la sécurité qui vérifiera sur les bandes enregistrées par nos caméras. »

Au grand étonnement de tous, c’est la gentille Sylvie qui se dénonce. Elle qui avait l’air si gentille, au point de descendre avec Laurence et prétexter un coup de fil et renverser l’eau et éloigner les béquilles. C’est là que Virginie comprend mieux pourquoi en sortant des toilettes elle avait failli glisser. Elle pensait que Laurence avait trouvé des toilettes plus proche, en voyant ses cannes. Sylvie avouera avoir reconnu en Laurence une adversaire redoutable et qu’elle avait absolument besoin de ce poste. La responsable lui ouvrit la porte et lui demanda de ne jamais plus postuler dans cette entreprise. Le poste était effectivement attribué à Laurence, dont les compétences étaient amplement reconnues à l’unanimité. Virginie, la première vint féliciter Laurence et lui dit qu’elle était une personne franche qui ne cachait jamais ses émotions, que c’était sa façon d’être. C’était toujours mieux que de cacher son jeu et faire des coups dans le dos.

Ce passage plâtré pendant les trois semaines la marqua à tout jamais, elle eût de nombreuses aventures et fut convaincue qu’une fille dans son état était beaucoup plus attirante.

Sa vie se déroula ainsi, évoluant au niveau professionnel et surtout personnel. Elle eut d’autres expériences plâtrées mais jamais plus d’un jour. Et au fur et à mesure ce fantasme s’éloigna d’elle petit à petit, laissant place à une préférence pour d’autres filles. Des déceptions amoureuses l’avaient amené à essayer de nouvelle relation, de nouveaux chemins, de nouveaux amours. C’est ainsi qu’un jour elle décida de vivre avec Emilie avec qui elle vivait un parfait amour. Mais le soir elle était sur Internet depuis qu’elle découvrit qu’elle n’était pas la seule à avoir ce fantasme dans le monde. Elle avait voulu en parler à Emilie, mais même à 34 ans elle ne trouvait pas de mots pour lui expliquer. Elle fît connaissance d’Eric sur un forum qui regroupait des personnes ayant le même fantasme qu’elle pour le plâtre...

Par castlover - Communauté : Fantasme plâtre
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Vendredi 3 avril 5 03 /04 /Avr 22:13
On dirait un plâtre de Laurence, une amie du net qui adore porter un plâtre, son histoire est à venir !!!!
Par castlover - Publié dans : informations,questions - Communauté : Fantasme plâtre
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  • : Bon nombre de personnes adorent porter ou regarder des plâtres. La plus part de ces personnes considèrent cette attirance comme un fantasme et restent passives. D'autres la vivent pleinement et l'assument en portant de faux plâtres. Je vous délivre ici quelques récits vécus ou fictionnels, car c'est ma façon à moi d'exprimer ma passion, de la ressentir et de la partager. J'espère qu'ils vous plaîront...
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