Jeudi 18 juin 4 18 /06 /Juin 22:41
 

J’étais donc retournée vois la dernière victime, Sonia, elle était toujours à l’hôpital. L’agresseur ne lui avait pas fait de cadeau, comme si il avait très bien calculé l’impact de sa batte de base-ball. Son tibia avait été fracturé en trois endroits distincts à dix centimètres d’intervalle. Du fait de la complexité de sa fracture on lui avait posé un fixateur externe, elle avait la jambe dans une gouttière adaptée. Dans un mois elle sera plâtrée pour deux mois. On l’avait mise sous morphine pour qu’elle souffre le moins, mais elle restait consciente. Elle me confirma à son tour que le clochard qui l’avait secouru avait des yeux verts hors du commun. Après une longue hésitation elle me confia qu’elle se souvenait que le bras qui l’avait tiré était d’une force incroyable, c’était bien celle d’un homme, il n’y avait pas de doute possible là-dessus. Etant sportive de nature, elle-même ne s’estimait pas être faible, mais là elle se souvenait d’avoir été soulevé comme si de rien n’était. Un infirmier rentra à cet instant et lui dit «  Ca va vous faire un peu mal, mademoiselle !je dois vous faire les soins. ». Mais oui c’était lui le même infirmier, il avait aussi passé du temps sur la cheville de Sonia, il lui avait tenu le pied de la même façon. Mais finalement en y réfléchissant bien, j’étais dans le même hôpital et il travaillait sûrement ici. Quand à ses méthodes de travail, c’était sûrement courant. Mais je décidais de ne pas négliger cette piste, je demanderais à ce qu’on mène une petite enquête sur lui. Sonia ne m’avait fourni aucun autre indice mais c’était la première à avoir été réellement agressée d’une manière non accidentelle.

Je fus à nouveau tiré de mes réflexions par l’arrivée de l’infirmière, je découvrais les joies de la toilette intime quand on a une jambe emprisonnée et que le moindre mouvement est une vraie torture. J’appris aussi comment on changeait la poche qui fonctionnait avec la sonde urinaire qu’on m’avait posé. Il allait falloir que je le supporte encore quinze jours pendant lesquels ma jambe restera en traction. Je profitais de la présence de l’infirmière pour mener mon enquête sur son collègue. A priori ça faisait plus de deux ans qu’il travaillait au service orthopédique, C’était quelqu’un de très réservé, personne ne le connaissait vraiment. Il se contentait de faire son travail, mais il était plutôt arrangeant vis-à-vis de ses collègues de travail en cas de conflits de planning. Du coup il était bien accepté, même si il ne parlait pas trop. J’étais à moitié rassuré, je ne l’écartais pas de la liste des suspects pour l’instant. Cette nuit je n’arrivais pas à dormir, comme j’ai toujours eu la bougeotte dans le lit, dormir en gardant la jambe immobile était une mission impossible pour moi. Ce qui m’incita à penser à Tatiana, la dernière victime, il y avait trois semaines de cela. Son agression avait été complètement différente des précédentes. Elle travaillait dans un cinéma, quand un soir alors qu’elle rentrait après le début de la dernière séance. Elle rencontra deux jeunes cagoulés avec des lunettes noires. Vu l’heure tardive, il n’y avait personne dans cette rue mal éclairée, elle fût plaquée au sol, lorsqu’elle arriva à leur hauteur. Pas un seul mot d’aucun d’eux, juste deux coups de barre de fer dans chacune des jambes, une pour les fémur et l’autre pour le tibia. Ils laissèrent Tatiana hurlante de douleur sur le trottoir, ils savaient que ses cris allaient sûrement alerter des habitants du quartier. Le premier sur les lieux fut un très vieux monsieur appuyé sur une canne. Il attendit que les secours arrivent et il disparût. Quand je retrouvais Tatiana à l’hôpital que je connaissais bien maintenant, elle était allongée sur son lit, les deux jambes plâtrées, suspendues dans des gouttières séparées. Je pense que c’était la plus belle fille de toutes les victimes que je connu. Elle était blonde, probablement dans les 1m75, fine de taille, des longues jambes, maintenant lourdement plâtrées, très mignonne. Malgré que son visage avait encore des traces des douleurs ressenties, il était très joli. Ma première réaction avait été de regarder si elle portait du vernis sur ses ongles de pied, il y en avait mais pas de couleur rouge vermeils, ceux là étaient noirs et semblaient avoir quelques jours. Là encore j’étais loin de me douter que bientôt je serais à sa place. Elle me confirma qu’elle n’avait pas vu le visage de ses agresseurs. « Comment ça, vos agresseurs, ils étaient nombreux ? » lui demandais-je.

« Oui ils étaient deux, jeunes, style rappeur banlieusard avec des survêt à cagoules et lunettes noirs » Et elle me raconta ce qui s’était passé. Et encore une fois la première personne à avoir été sur les lieux était un vieillard aux yeux verts pas ordinaires. Il lui avait dit que les secours n’allaient pas tarder et qu’il ne fallait pas qu’elle bouge. Très gentil et très rassurant quelque part. Je ne lui fis pas part de mes doutes et des autres affaires, il était inutile de la traumatiser d’avantage. Elle allait devoir garder ses plâtres pendant les trois prochains mois, ça n’allait pas être très évident pour elle. J’étais encore loin d’imaginer ce qui allait m’arriver par la suite. En me dirigeant vers le parking, je ressentis cette étrange impression d’être suivie par une personne. Je montais dans la voiture et j’aperçus une ombre monter dans une voiture de couleur sombre avec des vitre teintées. Quand je fis le reste du chemin, cette voiture me suivit à chaque virage. A un feu tricolore assez désert je décidais de passer à l’action, je descendis de voiture et fonçais vers la voiture. Mais à ce moment, il fit demi-tour et s’éloigna très rapidement. Je n’eu pas le temps de le poursuivre, sa voiture puissante était déjà très loin. Maintenant le « briseur de jambes » savait que j’étais à ses trousses. Mais la dernière agression venait de contrer ma théorie, il n’était sûrement pas seul. Il fallait que j’avance au plus vite si je ne voulais pas que la ville soit en rupture de béquilles et de plâtre. Il y avait quelque chose qui clochait dans cette dernière affaire, il fallait que j’en sache plus. Je m’aperçus que Tatiana avait divorcé de son mari, de caractère très jaloux, il ne supportait pas toutes les relations qu’elle avait eu après son divorce. A plusieurs reprises il était passé la voir et s’était disputé avec elle. Il n’était donc pas exclu qu’il ait eu l’idée de lui casser les deux jambes pour qu’elle s’en rappelle. Je décidais de partir à la rencontre de son ex-mari. Il habitait au sud de la ville, dans un quartier typique d’une banlieue mal fréquentée. Son immeuble était couvert de graffitis et n’inspirait pas confiance. Lorsque je sonnais à la porte, j’entendis des engueulades de couple, et l’ex mari m’ouvrit la porte en me demandant ce que je voulais.  « Inspecteur Carla Ditomaso, j’ai quelques petites questions à vous poser » lui dis je d’un ton sec. Il devint tout mielleux de suite, et mon instinct de flic me disait qu’il avait quelque chose à cacher. Quand je lui appris que son ex-femme avait été agressée hier soir il sembla étonné. « Ca ne peut pas être moi, inspecteur, j’ai passé la soirée avec ma compagne, ici même » commença t-il à se défendre.

«  Vous voulez même pas savoir si elle va bien ? »

« Cette prostituée ne mérite que ce qu’elle a eu, ça ne m’intéresse pas, inspecteur !! »

Je demandais à sa compagne si elle pouvait confirmer qu’il avait bien été là toute la soirée, elle me fit signe de la tête que oui. Mais je compris que si elle avait dit la vérité elle aurait eu des représailles. Quant à lui il me raconta qu’il ne voulait rien entendre de son ex-femme, qu’elle aille au diable !!! Je demandais à parler en privé à sa compagne, histoire qu’elle me confirme sa version des faits. Sa réaction ne se fit pas attendre, il commença à s’énerver, se leva et je m’aperçus qu’il commençait à se diriger petit à petit vers la porte. Je sortis mon arme et lui ordonna de ne plus bouger. Il était en état d’arrestation pour agression envers sa femme. Il ne se laissa pas faire mais je réussi à le plaquer au sol et lui passer les menottes. Il fallait lui faire cracher le morceau de suite. J’utilisais la vieille méthode qui consistait à plaider pour un allègement de peine si il me donnait le nom de son complice. A mon grand étonnement il ne se fit pas prier, il m’avoua tout. « J’étais hier soir en train de surveiller Tatiana comme chaque soir quand elle rentre du travail, quand j’entendais la voix d’un jeune homme derrière moi dire « Quelle salope, celle là, elle couche avec tout le quartier !!! ». « J’étais tellement énervé que je lui sautais dessus, mais je reçus un uppercut qui me mit pratiquement KO. Il a une droite ce type là, très étonnant pour un homme de son âge. » Il me décrivit un homme d’une soixantaine d’années, avec une queue de cheval grisonnante, des yeux verts pas ordinaires. Exactement ce que je voulais entendre, ça confirmait bien qu’il était seul et qu’il avait trouvé un complice occasionnel. A priori il avait réussi à le convaincre de force de lui casser une jambe chacun. Il avait prétexté qu’il était le dernier petit ami de Tatiana et que lui aussi il voulait lui donner une petite leçon. La voir coucher comme ça avec tout le monde le mettait hors de lui. Bien qu’il partageait son mécontentement, il n’aurait jamais osé aller aussi loin !!! Il prétendit avoir agi sous la force, mais je me disais qu’il avait quand même profité de cette occasion pour donner une belle leçon à son ex-femme. L’autre lui avait apporté des survêtements à cagoule et lui avait expliqué son plan d’action. Il avait eu pitié d’elle quand elle hurlait de douleurs. Mais l’autre, l’avait menacé pour qu’il rentre chez lui et qu’il se prépare un alibi au cas où la police viendrait le voir. Il avait disparu soudainement au coin d’une rue. Lui, s’était débarrassé de son survêtement dans une poubelle et était rentré chez lui de suite. Il regrettait amèrement de s’être laissé manipuler de la sorte et me demandait de le libérer. Mais son sort était maintenant dans les mains de la justice, il était complice et il avait cassé au moins une jambe à son ex-femme. Je l’emmenais faire signer ses aveux au poste et le mettre en détention.

Une voix me fit sursauter, je m’aperçus qu’il faisait déjà nuit, je ne m’étais même pas aperçu que je m’étais totalement assoupie. La voix retentit à nouveau «  Alors Carla, pardon Inspecteur Ditomazo, on ne souffre pas trop ? ». Cette voix c’était lui, mon agresseur, ma cible. Il était assis en face de moi, seul ses yeux verts étaient visibles. Je réalisais que je ne connaissais toujours pas son vrai visage, malgré notre dernière rencontre explosive. Il était déguisé une fois de plus en un vieil homme avec sa queue de cheval et même pendant notre combat rapproché, je n’avais pas réussi à le démasquer et à voir son vrai visage. J’essayais discrètement d’appuyer sur le bouton d’appel des infirmières, mais je me rendis vite compte que mes poignets étaient attachés aux bords du lit, j’étais prisonnière sur mon lit, seule ma jambe valide était libre. J’essayais de crier, mais au moment où j’allais le faire, il appliqua tout simplement un ruban adhésif sur ma bouche. J’étais à sa merci ! J’eus à peine le temps d’entre apercevoir son visage, toujours déguisé, sous la forme d’un homme d’une soixantaine d’années avec toujours la même queue de cheval !!! Voyant que je continuais à l’observer pour essayer d’avoir un maximum d’indice sur son visage, il appliqua un autre morceau de ruban adhésif sur mes yeux. J’étais totalement dans le noir, ne pouvant ni bouger, ni appeler. Je me résignais à me faire une raison et prier qu’il ne décide pas de me casser l’autre jambe. Devant mon mutisme il déclara : « Peut être que maintenant tu vas m’écouter un peu ! » Je sentis sa main se déposer sur mon pied nu maintenu en traction. Il avait une main chaude, je sentis mes orteils se dresser lorsque ses doigts s’en approchèrent. Malgré mes craintes, bizarrement je me sentais plutôt détendue. «  Ils ne t’ont pas fait de cadeau, les médecins, en te mettant en traction, mais bon je savais qu’ils sauraient sauver ta jambe, d’une manière ou une autre. Je ne suis pas très fan des femmes amputées, mais j’essayerais bien un jour…Au fait tu as décodé mon code ? Tu sais que je te donne une chance de découvrir qui je suis vraiment ? »

De quel code parlait il ? Pourquoi je n’avais pas exploré cette piste, de code à découvrir ?

« Je vais t’aider cette semaine, en te fournissant plus d’indices, ouvres bien les yeux et fait travailler tes méninges, Carla !!! A bientôt en tout cas !! Bonne nuit ..on se reverra !! »

Par castlover
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