Vendredi 28 juin 5 28 /06 /Juin 18:46

- Je sais à quoi vous pensez. Vous vous dites que je suis folle, que ma cause est perdue d'avance, et que je ne pourrai trouver personne susceptible de m'aider.

- Je n'ai pas été aussi catégorique, mais voilà le fond de ma pensée, je le crains.

- Imaginez-vous les conséquences si vous n'intervenez pas ? Croyez-vous que ces actes ignobles cesseront si nous restons stoïques, les bras ballants ? Songez à toutes ces jeunes femmes qui pourraient subir le même sort que le mien.

- C'est un bien triste sort que le vôtre à qui je ne souhaite nullement, en effet.

- Alors vous devez m'aider, ou des actes similaires se répèteront.

- Mais je ne suis en aucun cas affilié à la police...

- Ce n'est pas de la police dont j'ai besoin, mais de ses méthodes les plus rudes pour combattre ce malade mental.

- "Ce malade mental", dites-vous ? Ces crimes ne seraient donc le fait d'une seule personne ?

- Vous seul avez cette réponse.

- Désolé, mais mon implication dans cette affaire ne ferait qu'envenimer les choses et croyez bien qu'elles le sont déjà assez comme cela.

- Mais si personne n'intervient, les choses ne changeront pas pour autant. Et même avec la meilleur volonté du monde, il en sera ainsi pour longtemps.

- J'ai bien d'autres affaires qui requièrent mon attention. Je ne puis me résoudre à les laisser de côté et ce même si c'est dans l'interêt de toute une ville. Quand bien même il m'étais possible d'y renoncer, je n'ai aucun droit d'intervenir dans cette affaire. Elle relève du domaine de la Loi et de la Police et je ne fais partie d'aucune d'elles.

- Cessez de jouer avec moi, Caradine. Je n'ai pas fais appel à vous par hasard. Je sais qu'il y a plusieurs années vous travailliez en tant qu'inspecteur dans ce même arrondissement. Je doute que vos compétences se soient dépuis envollées... et que la situation de vôtre arrondissement ne vous laisse indifférent.

 - Cela fait longtemps que je n'étais plus monté à Paris, c'est vrai.

- C'est l'affaire du "briseur de jambes" qui vous a incité à partir ?

- Hum... en effet.

- Auriez-vous pris peur, Caradine ? Le fait qu'une de vos collègues inspectrice perdit ses membres et même la vue aurait peser dans la balance ?

- Comme tout le monde j'ai pris peur pour ma famille, ma femme... La capitale devenait trop dangereuse pour les jeunes femmes comme elle. Alors nous partîmes pour la banlieue.

- Malheureusement, le "briseur de jambes" a fait des rejetons, et pas seulement dans la ville. Votre femme...

- Vous êtes bien informée. Il se pourrait que vous arriviez à me convaincre après tout.

- Alors, vous m'aiderez ?

- Oui, mademoiselle Delphine, je vous aiderai. Mais je ne pourrais repousser mes pressantes affaires que pendant quatre jours, pas un de plus. Le temps est donc compté et épingler ce désaxé ne sera pas une mince affaire. D'autant plus qu'il nous faudra l'empêcher de propager son activité en-dehors des frontières de la capitale. Pour élaborer un plan d'action viable dans les plus brefs délais, j'aurai besoin de toutes les informations dont vous disposez sur cet homme sur les trois derniers mois, ainsi que de votre entière coopération. Vous comprenez, Delphine ? Il faudra faire face, vous aussi, pour y arriver.

- Soyez sans craintes, ma détermination est sans faille. Regardez-moi bien, Caradine... Que feriez-vous à ma place ?

- Vous êtes toujours un très jolie jeune femme, Delphine, croyez-le bien. Et votre courage m'impressionne.

- Lorsque vous nous aurez sauvé de ce monstre, d'autres comme lui se découragerons et stopperont leurs activités.

- Attention, Delphine, vous n'êtes pas encore sauvée.

- Quel sera votre prix ?

- Votre silence me suffira.

- Vous pouvez compter sur moi.

 

L'ex-inspecteur Caradine se leva de son siège et tourna les talons après avoir salué Delphine. Il se dirigea vers la porte, désormais prêt à en découdre avec cet étrange criminel.

Au moment où il empoigna la clanche de la porte, la jeune femme saisit les ances des roues de son fauteuil et avança sa chaise roulante jusque Caradine. Elle lui adressa un regard emplit de détermination.

 

- Quand nous lui mettrons la main dessus, laissez-le moi; que je regarde d'abord en face le salopard qui m'a prit mes jambes !

 

*****

Et voilà l'introduction d'une nouvelle histoire, une "suite" au briseur de jambes qui devrait lui-même connaître une vraie suite pour le coup.

Le premier chapitre de cette nouvelle fiction arrive très vite ! En attendant, appréciez cette mise en bouche. 

  

Par castlover - Publié dans : Morcelée - Communauté : Fantasme plâtre
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Retour à l'accueil

Présentation

  • : Le blog de Castlover
  • Le blog de Castlover
  • : fantasmes amputées jeunes femmes plâtres moignons
  • : Bon nombre de personnes adorent porter ou regarder des plâtres. La plus part de ces personnes considèrent cette attirance comme un fantasme et restent passives. D'autres la vivent pleinement et l'assument en portant de faux plâtres. Je vous délivre ici quelques récits vécus ou fictionnels, car c'est ma façon à moi d'exprimer ma passion, de la ressentir et de la partager. J'espère qu'ils vous plaîront...
  • Partager ce blog
  • Retour à la page d'accueil
  • Contact

Recherche

Calendrier

Mai 2024
L M M J V S D
    1 2 3 4 5
6 7 8 9 10 11 12
13 14 15 16 17 18 19
20 21 22 23 24 25 26
27 28 29 30 31    
<< < > >>
Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus - Articles les plus commentés