Mardi 21 juillet 2 21 /07 /Juil 08:21
 

C’est à ce moment là de mes réflexions qu’apparût au bout de l’allée, mon meilleur ami, Max. j’étais folle amoureuse de lui depuis plus de 5 ans et on formait un couple d’amis des plus unis qui soient. Je remerciais Amélie de son aide précieuse qui allait sûrement me conduire à notre agresseur, je lui laissais mes coordonnées au cas où elle se rappellerait de quoi que ce soit. Je ne réalisais pas qu’elle ne pouvait pas parler et qu’il lui serait impossible de m’appeler. Max avançait vers moi en courant, alors qu’Amélie s’éloignait de moi.

« J’ai appris ce qui t’était arrivé, c’est affreux !!! Tu dois souffrir, ma pauvre. Tu aurais dû m’appeler, même si je suis à l’autre bout du monde. Quel horrible plâtre ils t’ont mis là ?? »

Je le rassurais en disant que je ne voulais pas l’inquiéter et que les douleurs étaient supportables et que je venais d’avoir des sérieuses pistes pour coincer notre briseur de jambes. Il m’aida à me mettre debout sur mes béquilles. J’adorais qu’on prenne soin de moi et lui adorais me chouchouter. Il souleva délicatement mon lourd plâtre et m’aida à le poser à la verticale. Il s’aperçut que je grimaçais de douleurs à plusieurs reprises. Il me prît dans ses bras et là toute la tension de ces derniers jours sortit. Je fondais en larmes sans pouvoir me contrôler. « Je suis là maintenant, je vais prendre soin de toi tu vas voir ! » me rassura t-il.

Il me raccompagna à ma chambre, je béquillais à ses cotés doucement, il ralentissait son allure quand il voyait que j’avais du mal à tenir le rythme de sa marche énergique. Il me prévenait aussi des petits obstacles pour que mes doigts de pieds ne se blessent. Quand je faisais une pause, il m’incita à poser ma jambe plâtrée sur ses chaussures. Je sentais la douceur du cuir sous mes orteils, je ne résistais pas à le caresser par le peu de mouvements que m’autorisaient mon plâtre et les douleurs encore présentes. Il m’aida aussi à remettre ma jambe dans la gouttière et s’assit auprès de moi, le temps que je reprenne mon souffle. Béquiller m’essoufflait complètement, je pensais que je ne m’y ferais jamais. Il me quitta bien après la fin des heures de visite. Quand il partit je me sentais plus sereine et plus confiante. Je savais que je n’étais pas loin de coincer le salaud qui m’avait cassé la jambe.

Le jour de ma sortie, Max avait bouclé mon sac et m’aidait à sortir de l’hôpital. Entre temps j’avais eu confirmation de toutes les victimes que leur chausseur était le même. Je demandais donc à Max de faire un petit détour par « tout chauss’ ». Vu les contraintes de mon plâtre tendu, Max eut la bonne idée de m’installer sur le siège arrière et en rabaissant le siège passager complètement, je pouvais poser la jambe confortablement. Quand il conduisait, il posait sa main sur mes doigts de pied et les massait doucement. Qu’est ce que j’adorais ces moments sensuels. Je m’aperçus très vite que ça m’excitait grandement, j’avais mon entre jambe en feu. Et plus je me sentais dépendante de Max, plus je ressentais une nouvelle excitation complètement inédite. C’est ainsi que quand Max m’aida a descendre de la voiture, je m’accrochais à lui et l’embrassais d’un long baiser. « Humm, je vais finir par aimer que tu portes un plâtre, finalement. Tu n’as jamais été aussi entreprenante, je pense…Tu m’expliqueras un peu tout à l’heure en rentrant. » me dit il.

Ce jour là je ressentis pour la première fois cette sensation bizarre et réellement excitante de porter un plâtre. A chacun de mes pas sur mes béquilles l’intensité montait je sentais une chaleur monter en moi petit à petit ! Je n’avais jamais ressenti une telle chose, au bord de l’explosion. Je serrais mes jambes pour atténuer cette sensation. Je remarquais qu’à chaque fois qu’une personne fixait des yeux mon plâtre ou mes doigts de pied, ça m’excitait d’avantage. Quand je franchis l’entrée du magasin de Noyaon, ce dernier fut presque au bord des larmes en me voyant. « Mais inspecteur Ditomazzo que vous est il arrivé, à vous aussi ? ».

Certes je ne le connaissais pas particulièrement, je pense être venue une ou deux fois cette année, pour preuve je ne connaissais même pas son nom, si ce n’est que celui de son magasin. Il m’aida à m’installer sur un des fauteuils réservés à ses clients. Je lui expliquais un peu la situation et ce qui m’était arrivé à moi et à plusieurs de ses clientes. D’où ma question, qui d’autres que lui avait accès à son fichier client ? Il nous confirma qu’à part lui et sa femme, personne d’autre ne se servait de son ordinateur. Ils vivaient seuls, juste au dessus de leur magasin. Ils avaient eu un fils, mais ce bon à rien avait quitté la maison vers l’âge de 15 ans et n’avait plus jamais donné signe de vie. Je ne négligeais pas cette piste, histoire de ne pas passer à coté. Je pris son signalement, même si il datait de presque 15 ans. Je demandais à avoir une copie de son fichier client, comme les victimes étaient choisies dans cette liste. Je lui demandais de ne pas sortir de la ville sans mon accord, étant donné qu’il devenait malgré tout notre suspect le mieux placé. La dessus, il me répondit qu’il n’y avait aucun risque, ça faisait bien plus de 20 ans qu’il n’avait pris de vacances, sa boutique c’était sa vie. Sa femme était une ancienne comédienne et semblait être très sympathique. Un beau couple de vieux, ces deux là. Au moment où nous prîmes congés, M Noyaon m’arrêta en me voyant en difficulté pour avancer avec mes béquilles et cet horrible plâtre. Il me proposa une paire de chaussure à talons hauts très confortable. Au premier essai, je réalisais que ça me permettait de laisser pendre ma jambe plâtrée à la verticale et en ajustant la hauteur de mes cannes ça me facilitait drôlement la marche. Je décidais donc de les acheter et lui demandais de partir avec tout de suite. Max m’aidait à gravir les deux marches qui nous permettaient de sortir de la boutique. Et après ce fût un réel plaisir de marcher à ses cotés, j’étais moins essoufflée, moins de douleurs, un petit peu plus rapide. Mais encore à nouveau je ressentis cette excitation nouvelle, je n’avais qu’une envie c’était d’exploser. A une des pauses où Max me laissa poser ma cheville plâtrée sur ses chaussures, j’approchais ma tête prés de la sienne pour essayer de l’embrasser, n’ayant pas l’usage de mes mains, à cause de ces maudites cannes, je tentais d’approcher mes lèvres des siennes. Il prît un malin plaisir à les éviter et se rendit compte que ça m’excitait encore plus d’être dépendante même pour embrasser. Il préféra me donner satisfaction, de peur que je lui saute dessus. Je ne me rendis pas compte de suite que des yeux verts nous observaient de loin, mon intuition de femme flic s’était quelque peu évaporée devant cette toute nouvelle excitation que j’avais découvert.

Arrivé à notre appartement, j’étais totalement essoufflée, il faut dire que monter les 3 étages m’avaient tué. Je m’étalais donc sur mon lit pour m’en remettre et invitais Max à me rejoindre. J’avais une urgence à satisfaire. Mais Max me rappela à l’ordre. Il installa la gouttière fournie par l’hôpital sur notre lit et me rappela que les ordres du médecin avaient été clairs. Si j’étais sortie c’était uniquement parque j’avais promis de rester allongée avec ma jambe cassée suspendue. Max me fit comprendre qu’il entendait bien appliquer à la lettre les consignes, j’étais trop précieuse à ses yeux pour qu’il prenne des risques de complications. Il m’aida donc à positionner ma jambe délicatement et inclina la gouttière à plus de soixante degrés, il pris soin aussi de positionner les lanières pour que mon plâtre ne puisse pas bouger. Je me sentais à nouveau dépendante et ressentit encore cette excitation inédite. Là j’étais à sa merci, incapable de bouger de mon lit. Il s’assit prés de moi en apportant une petite bassine d’eau et une éponge de bain. Il m’enleva mon haut délicatement, tout en douceur. Je me retrouvais les seins nus. Mon excitation grandissait à grande allure au fur et à mesure où il passait délicatement l’éponge. Je voyais mes tétons réagir au fur et à mesure des passages de l’éponge. Il sembla prendre un malin plaisir à me caresser petit à petit, jusqu’à ce que je lui demande d’arrêter, j’étais en feu. Il me sécha avec une serviette et passa à mon dos. J’étais tellement en douleur à cause de mes déplacements avec mes béquilles que j’avais un mal de dos qui ne demandait qu’a être massée de la sorte. Quel plaisir de sentir mes muscles dorsaux se relâcher petit à petit. Je me sentais détendue à un point… Il passa à la partie inférieure en m’enlevant ma jupe en passant par la tête et il se débrouilla comme si de rien n’était pour mes sous vêtements. Je me retrouvais complètement nue sur mon lit. Il commença par mon bassin et mes parties intimes, l’excitation doubla encore, je ne tenais plus en place, il s’éloigna un peu des parties sensibles et longea ma jambe, mon genou, ma cheville. Il me caressa la plante de mon pied valide et mis en pratique à nouveau ses talents de masseur. Quel plaisir de voir mon pied qui supportait tout mon poids depuis ces derniers jours, se soulager avec délectation. Devant tant de services rendus je me devais de le récompenser. Je lui donnais l’un des plus beaux baisers que je pouvais. Il apprécia à son tour le plaisir que je lui donnais, je sentis son pantalon se gonfler sous mes mains baladeuses. Nous avions tellement envie l’un et l’autre de faire l’amour à ce moment que nous essayâmes de trouver une solution. Mais ma jambe plâtrée et la gouttière en avaient décidés autrement. Impossible de trouver une position qui pouvait lui permettre de me pénétrer. Je décidais de prendre un risque, tant pis, l’envie était trop importante pour nous deux. Il mît de côté ses résolutions d’appliquer au mot les consignes du médecin. Il me détacha mes sangles qui retenaient mon plâtre à la gouttière. Mais me demanda de promettre de ne pas la quitter sous aucun prétexte. Il m’aida à me mettre debout sur ma jambe valide, tout en mettant la gouttière transversalement au lit. Il s’assît sur le bord du lit après s’être lui aussi débarrassé de ses vêtements. Il me souleva délicatement et m’aida à passer ma jambe valide sur le lit et à m’asseoir à califourchon sur lui. La pénétration fût douce et des plus longue, du fait que Max ne voulait pas me faire mal et prit son temps pour me laisser descendre le long de son sexe. J’enroulais ma jambe valide sur ses fesses et mes bras à son cou. Commença alors une initiation toute nouvelle à un plaisir intense auquel se mêla petit à petit des douleurs remontant des mes fractures. Bien que les mouvements furent très lents, le plaisir était là gagnant du terrain petit à petit. Nous étions en quelque sorte limités en vitesse. J’éprouvais une telle diffusion de plaisirs que les douleurs de plus en plus importantes ne passaient qu’au deuxième plan. Je pleurais de douleurs alors que mon corps s’agitait de plaisirs dont il ne soupçonnait pas l’existence. Je voulais que ça s’arrête pour que mes douleurs me lâchent mais je sentais une explosion imminente secouer petit à petit mon corps. Les spasmes qui secouèrent mon corps furent d’une intensité méconnue, j’en perdais le contrôle, à la limite de l’extase, aux portes de l’évanouissement. Max devait aussi ressentir ce même plaisir inédit, il avait explosé quelques minutes après moi, créant en moi une nouvelle vague intense. Ce ne fut qu’un instant qui me parut une éternité que mon corps se calma. Max m’avait repositionné sur le lit en prenant mille précautions pour que je ne souffre pas d’avantage. Je me retrouvais ma jambe plâtrée à nouveau emprisonnée dans la gouttière. Je pris un cachet anti-douleurs pour atténuer cette intensité qui n’avait pas l’air de vouloir me quitter. Je pense que je me suis endormie pendant un bon moment. A mon réveil, j’entendais Max s’occuper du dîner dans la cuisine. Je m’aperçus très vite quand j’essayais de me relever dans mon lit que les douleurs étaient toujours là, plus fortes que jamais. Je mis une bonne dizaine de minutes pour m’adosser à la tête du lit. Le moindre mouvement m’était impossible. Au fur et à mesure je ressentais cette envie d’aller au petit coin. J’étais paniquée à l’idée de devoir me déplacer dans l’état où je me trouvais, pourtant il allait falloir le faire. J’appelais Max pour qu’il me libère et m’aide à me déplacer. Il me détacha de la gouttière et m’aida à me remettre sur mes cannes. Le passage à la position verticale déclencha des douleurs supplémentaires, que je mis une dizaine de minutes à absorber. Le carrelage froid pénétrait mon pied nu valide. Max me tenait un bras et m’encourageait en disant que ça allait passer. Je me déplaçais comme une personne âgée, tout doucement en essayant de glisser sur le sol plutôt que de sautiller. Le réglage des cannes prévu pour le talon haut n’était pas prévu pour ce type de déplacement. Ce n’est qu’au bout d’une bonne demie heure que j’atteignis les toilettes. Le retour fût plus rapide mais toujours aussi douloureux. Max me repositionna à nouveau sur le lit pour la nuit. Il m’apporta le dîner au lit et m’aida à m’endormir en me prenant dans ses bras.

Par castlover - Communauté : Fantasme plâtre
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Mercredi 15 juillet 3 15 /07 /Juil 21:54
Je me sentis perdre connaissance, je pense qu’il a dû augmenter ma dose de morphine pour que je m’endorme. A mon réveil je me retrouvais assise sur un banc d’un parc public. Il faisait jour, il y avait beaucoup de passants qui me regardaient bizarrement. J’apercevais une femme qui utilisait des béquilles pour marcher, elle avait un pied dans le plâtre. Et là encore une autre, mais avec une jambe entière. Encore une autre la cheville. Là une autre avec deux jambes plâtrées. En fait, elles étaient toutes plâtrées.Qu’est ce qui se passait, ici ? Il fallait que je demande à l’une des femmes. Je me levais et lorsque je voulus avancer vers l’une d’elles, une chose étrange était arrivée à ma jambe droite, elle avait tout simplement disparu. Je faillis tomber la tête la première, je repris mon équilibre en sautant sur mon unique jambe. J’aperçus des béquilles prés du banc, je les pris et les mis sous mes aisselles. Ma tête tournait, que s’était il passé ? Pourquoi je n’ai plus de jambe droite ? Je me souvenais de mon agresseur qui m’avait dit qu’il essayerait bien une femme amputée. Il serait donc passer à l’action en m’amputant une jambe ? je commençais à fondre en larmes en réalisant que j’allais finir ma vie avec une seule jambe. Pendant ce temps d’autres femmes sur béquilles, mais elles, avaient toutes leur deux jambes, sauf qu’elles étaient plâtrées. « Alors ça te fait quoi d’être unijambiste à vie dans un monde d’éclopées ? Les borgnes seraient Rois dans le monde des aveugles ? ou je dirais les plâtrées sont reines dans les monde des unijambistes !! ». Je me retournais pour me retrouver nez à nez avec l’homme aux yeux verts !! Il tenait sa batte de base-ball. « Comment feras tu si je te cassais l’autre, maintenant ?? » dit il en avançant vers moi. Pour la première fois, une peur primale me gagnait. Je pris appui sur mes béquilles et commençait à m’éloigner au plus vite de lui. J’entendais son souffle dans mon dos, j’accélérais du mieux que je pouvais. Mes aisselles commençaient à me faire très mal. Je sautais sur mon unique jambe, mais je me fatiguais vite, je réalisais que je ne pourrais pas lui échapper. C’est à ce moment que je trébuchais et tombais me prenant le pied dans mes béquilles. Il commençait à s’esclaffer et à se moquer de moi ; Je lui jetais mes béquilles qu’il évita de justesse. Il souleva sa batte de baseball et l’abattis sur mon unique jambe ; je fermais les yeux et m’attendis à cette douleur si particulière que j’avais ressenti quand il m’avait brisée la première. La douleur arriva mais sur ma jambe qui était dans la gouttière. J’ouvrais les yeux pour me rendre compte que j’avais fait un cauchemar. J’avais bien mes deux jambes, Dieu merci !!! Tout cela n’avait jamais eu lieu. Mais à quel moment avait il commencé, je n’étais ni bâillonnée, ni attachée. Le briseur de jambes était il vraiment passer me voir. En tout cas j’étais en sueur, j’appelais l’infirmière qui accourut de suite. Quand je lui demandais si elle avait vu quelqu’un entrer, elle me répondit que les visites n’étant pas autorisées au delà de vingt heures, ça l’étonnerait fortement qu’une personne ait pu pénétrer. Seul le personnel de l’hôpital et de la maintenance y était autorisé. Beaucoup trop de suspects, mais je le mettais dans ma liste des possibilités. Je commençais à réaliser que j’avais eu une sacrée peur d’avoir perdu ma jambe, j’étais finalement heureuse de l’avoir retrouvée même si pour l’instant elle était en piteux état, je l’aimais ma jambe. J’observais mes orteils qui il y a quelques instants n’étaient plus là, je les remuais pour me rassurer, même la petite douleur ne m’arrêta pas. Ils étaient tout mignons ces petits doigts de pied, malgré la cheville qui était bien enflée. Je repensais aux paroles du briseur de jambes…le code…quel code ? Qu’est ce qui unissait toutes ces femmes ?j’allais sûrement bientôt le savoir. Je repensais aussi à la rencontre qui m’avait été fatale. Après l’arrestation de son complice occasionnel, et sa libération sous caution, je savais que le briseur de jambes se mettrait en contact avec lui. Je me suis donc relayé avec un collègue pour le coincer. Et c’était quand c’était mon tour de garde que j’aperçus une ombre regagner l’ex mari de Tatiana qui promenait son chien comme tous les soirs. Je les suivis de loin, mon but étant de repérer le domicile de l’homme aux yeux verts. A priori il se sépara de son complice satisfait de lui avoir fait comprendre qu’il ne devait pas trop parler de lui. J’entendis prononcer mon nom à un moment. Il répondit qu’il savait que j’étais à ses trousses. Je le suivais donc dans cette ruelle sombre quand il me tira dessus… Ca faisait déjà une semaine que j’étais à l’hôpital et je n’avais pas avancé dans mon enquête et dans mon lit. Il était évident que je devais trouver le point commun entre toutes ces victimes. J’avais demandé à mon collègue de me rapporter en détail tout le déroulement de la semaine de chaque femme plâtrée. Il fallait que je trouve ce code si évident. Le briseur tint sa promesse en me donnant l’occasion de découvrir ce code, trois jours plus tard. Ca s’est passé dans un salon de manucure, un homme cheveux grisonnant, costume gris, yeux verts, entre avec une arme. Il tire un coup de feu au plafond et invite les deux clientes et l’unique employée à s’asseoir sur des chaises et se déchausser de leur pied préféré. Une des clientes qui proteste se prend encore ce fameux uppercut qui lui déboîte la mâchoire, elle hurle de douleur. Bizarrement l’agresseur prend soin d’elle en la lui remettant dans l’axe. Elle arrête de crier et obéis aux ordres. Elle pose son pied nu, à demi manucuré sur le tabouret qu’il lui tend. Aurélie est la première à se faire briser la cheville. Cette fois ci il a juste pris la cheville et a appuyé jusqu’à ce qu’elle craque. Aurélie ne supportant pas la douleur s’évanouit sur la chaise. La deuxième s’appelle Sandrine et pleure en tendant sa cheville nue. Il décide de lui casser le tibia avec le tabouret en fer. Sandrine se tord de douleur et hurle de toutes ses forces. Un coton imbibé de chloroforme l’envoie au pays des songes. La troisième Tiffany, l’employée, tend aussi sa cheville. Il la lui prend et la retourne très fortement. Une douleur déchirante se fait sentir aussitôt. Elle est au sol, se tenant le pied avec ses mains. Et là le briseur sort de la boutique sans rien dire. Cette fois ci les secours seront appelés par l’employée. Toutes les victimes sont rapatriées dans le même hôpital que moi. Le jour où ma jambe sera emprisonnée par un énorme plâtre allant du plus haut de ma cuisse à la base de mes doigts de pied. Le jour où aussi un kiné m’apprendra à me servir pour la première fois de cannes anglaises. Mon plâtre formait un angle presque plat au niveau de ma cheville, ce qui m’imposait à béquillait la jambe tendue devant moi. Ce qui rendait encore plus difficile mes pas. Je n’arrivais pas à béquiller correctement, j’avais plutôt tendance à sautiller sur ma jambe valide. J’étais vite essoufflée par les nombreux efforts que ma marche nécessitait. La montée et descente des escaliers étaient aussi laborieuses, je devais me tourner à moitié pour que mes orteils ne heurtent les marches. Je devais rester le plus longtemps allongée avec le plâtre dans la gouttière. J’avais encore trois jours à rester à l’hôpital quand les victimes du briseur de jambes arrivèrent, une à une. Je fis connaissance de suite avec Tiffany, l’employée, elle partageait ma chambre. C’était la seule qui ne souffrait pas de fracture, l’avait il raté ? Il lui avait fait une entorse grave avec déchirure totale des ligaments. Ils avaient décidé de la garder en observation juste une nuit. Elle portait un plâtre à la cheville et n’avait pas droit à l’appui. Quand elle rentra dans la chambre sur ses béquilles je trouvais qu’elle se débrouillait pas mal pour marcher. Il était évident qu’elle en avait l’habitude. Elle se déchaussa et s’installa sur le lit voisin en posant délicatement sa cheville sur un oreiller. Je me présentais en tant que simple patiente accidentée par une voiture, je ne voulais pas créer une panique générale et participer à la légende du briseur de jambes. C’est donc elle qui me raconta en détail ce qui s’était passé, comment il avait agit. Je m’attendais à la fin de son récit à l’arrivée d’un homme aux yeux verts, mais là rien. Avait il eu un empêchement de dernière minute ou avait il une autre raison ? Tiffany sous les effets des tranquillisants s’endormit très vite. Je la trouvais timide, elle m’avait raconté tout juste ce qu’il fallait. Je remarquais qu’elle avait les ongles de ses orteils vernis, un mélange de blanc avec un petit signe du ying et du yang au milieu, son métier de manucure y était pour quelque chose sûrement. Le lendemain quand je me réveillais elle était sur le point de partir, son ami l’attendait à l’accueil. Je pris ses coordonnées en prétextant que j’aimerais bien avoir de ses nouvelles de temps en temps, comme on fait partie du club des éclopées !!! Je décidais de rendre visite aux deux autres victimes. Aurélie aurait du mal à communiquer à priori, elle souffrait d’une fracture de la mâchoire. Cette dernière était immobilisée, elle ne pourrait parler avant un certain temps, on lui avait donné une ardoise et un feutre pour écrire. Sa cheville cassée était aussi immobilisée dans un plâtre, je commençais à avoir l’habitude de voir des plâtres maintenant. Je décidais de ne pas l’embêter d’avantage, je savais déjà tout de ce qui s’était passé. Stéphanie était la dernière que je devais visiter, mon entrée fut assez remarquée, je me pris la porte sur mes doigts de pied, je réussis à bloquer la porte avec une de mes cannes. Elle avait de la visite de ses amis, ils ne comprirent pas pourquoi j’entrais dans la chambre alors qu’elle était individuelle. Quand je leur expliquais que j’étais de la police et que je venais pour l’enquête, ils se tairent tous. Il ne restait plus que l’ami de Stéphanie quand je lui posais mes questions. Je restais sur mes cannes pendant l’interview, je sentais que je ne pouvais pas rester longtemps la jambe à la verticale, mes doigts de pieds étaient boudinés. Pas beau à voir. La version de Stéphanie était la même que Tiffany, sans l’agression de cette dernière. Sa fracture était la plus grave des trois, elle nécessitait un fixateur externe, elle n’aura pas de plâtre pour l’instant ; j’étais toujours impressionnée par ces tiges métalliques qui lui traversaient la jambe. Je constatais aussi ses ongles des doigts de pieds parfaitement manucurés, un vernis rouge sombre sur ses deux premiers orteils, les autres n’étaient pas encore faits, ils devaient être en cours à priori quand elle s’était faite agressée. Je retournais dans ma chambre, dans le couloir je rencontrais Sonia qui venait pour se faire plâtrer. En me voyant à mon tour sur béquilles, elle s’en inquiéta. Je lui expliquais que c’était notre agresseur commun qui m’avait mise dans cet état. Je pris de ses nouvelles en constatant qu’elle avait toujours le fixateur externe. « En fait je vais devoir le garder encore un mois avant le plâtre, la consolidation ne se fait toujours pas. Si jamais vous mettez la main sur notre « ami » commun, appelez moi. Bon je vous laisse, je file chez M Noyaon, m’acheter des chaussures, enfin je ne pourrais en porter qu’une. Je ne suis pas prête d’utiliser l’autre. A bientôt et bon courage à vous !!! »me dit elle en s’éloignant. Je remarquais qu’elle ne pouvait même pas porter de chaussette, avec les tiges du fixateur qui lui pénétraient le pied de part et d’autre, la pauvre. Une fois dans ma chambre, je réalisais que maintenant j’avais malheureusement tous les indices que m’avait promis le briseur de jambes. Il fallait que je trouve le code. Une fois remis ma jambe dans la gouttière, je constatais que mon avant pied était bien enflé. Je ne l’avais jamais vu de la sorte, impressionnant. Je décidais de me concentrer sur cette affaire, il fallait que je m’occupe l’esprit. Je commençais par l’âge des victimes. Aucun rapport, la fourchette d’âge allait de 25 à 35 ans. Pareil pour le lieu des agressions, ils étaient répartis aux quatre coins de la ville ; Je décidais de passer en crible un à un le nom des victimes. Pas de rapport, sur les noms, je n’y comptais pas trop mais je posais les prénoms, un à un : Caroline Aurélie Sonia Tatiana Amélie Stephanie Tiffany En prenant la première lettre de chaque prénom ça faisait : CASTAST, ça ne voulait rien dire…à moins que je fasse partie de la liste, je rajoutais donc Carla avant Amélie, ça donnait CAST CAST. Ce qui voulait dire plâtre en anglais. C’était une piste exploitable. Et ce qui impliquait qu’il connaissait le prénom de chacune de ses victimes, y compris moi même. Quel était le lien entre toutes les victimes et moi ? A part d’être des femmes, je ne voyais pas quoi. Pourtant il y avait un lien entre nous !!! Je ne me doutais pas que Sonia m’avait donné la solution, sans le savoir !!! Le lendemain, je retournais voir les victimes du salon de manucure, vu qu’elles étaient toutes les deux toujours hospitalisées. Ca me faisait un entraînement supplémentaire avec les béquilles. J’avais toujours du mal à avancer en ayant la jambe tendue devant moi, je me frottais souvent les orteils au sol ou me cognais sur les portes. Moi qui étais quelqu’un de très énergique, je me traînais comme une vieille !! Si ma collègue me voyait, elle n’arrêterait pas de me charrier, comme je l’embête souvent. J’avais encore un peu de temps avant son retour de vacances. J’entrais dans la chambre d’Amélie, elle allait un peu mieux, elle s’exerçait sur ses cannes dans sa chambre. Elle esquissa un léger sourire en me voyant, peut être que c’était la situation qui la faisait sourire, deux femmes éclopées. Elle ne pouvait pas sourire plus vu la fracture de sa mâchoire. Elle ne pourrait pas parler pendant les six semaines qui suivaient ; Son alimentation se faisait à la paille et un petit tableau d’écolier lui servait à communiquer. J’avais du temps devant moi, je l’invitais à sortir dans la petite cour intérieure de notre hôpital. Amélie avait l’air d’avoir plus d’expérience que moi en béquillage, elle en avait sûrement déjà utilisé. Elle me devançait à chaque pas et elle se retournait pour m’attendre au bout d’un moment. Je ne m’y faisais toujours pas à ce plâtre. Nous trouvâmes un banc au bout de l’allée. S’engagea à ce moment une petite course amicale entre nous, qui nous essouffla à l’arrivée. Comme je ne pouvais pas poser ma jambe au sol, je me résignais à m’asseoir de biais et la poser sur le banc, alors qu’Amélie pouvait s’asseoir en bout de banc en croisant ses jambes ; Nous reprîmes notre souffle. Amélie écrivît sur son ardoise, « Ce n’est pas évident pour vous, votre plâtre est très contraignant ». Je lui répondis que je ne m’y faisais pas, j’avais hâte d’avoir un identique au sien, mais il fallait que j’attende au moins six semaines, à cause de la blessure faite par la balle. « Vous devriez passer chez Noyaon vous acheter des chaussures à talons mais plats, il avait de beaux modèles la dernière fois que je suis passé la dernière fois chez lui. » écrivit elle. Sur le coup je ne réalisais pas qu’elle m’avait donné un indice. « Vous voulez dire chez « Tout chauss’ » ? « Oui c’est le même ». « Coïncidence, c’est aussi mon magasin de chaussure préféré ! et maintenant que j’y pense c’est aussi le nom que m’a donné Sonia, une autre fille qui s’était faite agressée. Voilà le lien qui nous est commun, je sui sûr que toutes les victimes le confirmeront. » Je tenais une piste enfin. Notre briseur de jambes a sûrement un lien avec ce magasin, il n’a pas frappé au hasard, il voulait que les premières lettre du prénom de ses victimes forment le mot « CAST » et il a donc accès aux fiches clients.
Par castlover - Communauté : Fantasme plâtre
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Jeudi 18 juin 4 18 /06 /Juin 22:41
 

J’étais donc retournée vois la dernière victime, Sonia, elle était toujours à l’hôpital. L’agresseur ne lui avait pas fait de cadeau, comme si il avait très bien calculé l’impact de sa batte de base-ball. Son tibia avait été fracturé en trois endroits distincts à dix centimètres d’intervalle. Du fait de la complexité de sa fracture on lui avait posé un fixateur externe, elle avait la jambe dans une gouttière adaptée. Dans un mois elle sera plâtrée pour deux mois. On l’avait mise sous morphine pour qu’elle souffre le moins, mais elle restait consciente. Elle me confirma à son tour que le clochard qui l’avait secouru avait des yeux verts hors du commun. Après une longue hésitation elle me confia qu’elle se souvenait que le bras qui l’avait tiré était d’une force incroyable, c’était bien celle d’un homme, il n’y avait pas de doute possible là-dessus. Etant sportive de nature, elle-même ne s’estimait pas être faible, mais là elle se souvenait d’avoir été soulevé comme si de rien n’était. Un infirmier rentra à cet instant et lui dit «  Ca va vous faire un peu mal, mademoiselle !je dois vous faire les soins. ». Mais oui c’était lui le même infirmier, il avait aussi passé du temps sur la cheville de Sonia, il lui avait tenu le pied de la même façon. Mais finalement en y réfléchissant bien, j’étais dans le même hôpital et il travaillait sûrement ici. Quand à ses méthodes de travail, c’était sûrement courant. Mais je décidais de ne pas négliger cette piste, je demanderais à ce qu’on mène une petite enquête sur lui. Sonia ne m’avait fourni aucun autre indice mais c’était la première à avoir été réellement agressée d’une manière non accidentelle.

Je fus à nouveau tiré de mes réflexions par l’arrivée de l’infirmière, je découvrais les joies de la toilette intime quand on a une jambe emprisonnée et que le moindre mouvement est une vraie torture. J’appris aussi comment on changeait la poche qui fonctionnait avec la sonde urinaire qu’on m’avait posé. Il allait falloir que je le supporte encore quinze jours pendant lesquels ma jambe restera en traction. Je profitais de la présence de l’infirmière pour mener mon enquête sur son collègue. A priori ça faisait plus de deux ans qu’il travaillait au service orthopédique, C’était quelqu’un de très réservé, personne ne le connaissait vraiment. Il se contentait de faire son travail, mais il était plutôt arrangeant vis-à-vis de ses collègues de travail en cas de conflits de planning. Du coup il était bien accepté, même si il ne parlait pas trop. J’étais à moitié rassuré, je ne l’écartais pas de la liste des suspects pour l’instant. Cette nuit je n’arrivais pas à dormir, comme j’ai toujours eu la bougeotte dans le lit, dormir en gardant la jambe immobile était une mission impossible pour moi. Ce qui m’incita à penser à Tatiana, la dernière victime, il y avait trois semaines de cela. Son agression avait été complètement différente des précédentes. Elle travaillait dans un cinéma, quand un soir alors qu’elle rentrait après le début de la dernière séance. Elle rencontra deux jeunes cagoulés avec des lunettes noires. Vu l’heure tardive, il n’y avait personne dans cette rue mal éclairée, elle fût plaquée au sol, lorsqu’elle arriva à leur hauteur. Pas un seul mot d’aucun d’eux, juste deux coups de barre de fer dans chacune des jambes, une pour les fémur et l’autre pour le tibia. Ils laissèrent Tatiana hurlante de douleur sur le trottoir, ils savaient que ses cris allaient sûrement alerter des habitants du quartier. Le premier sur les lieux fut un très vieux monsieur appuyé sur une canne. Il attendit que les secours arrivent et il disparût. Quand je retrouvais Tatiana à l’hôpital que je connaissais bien maintenant, elle était allongée sur son lit, les deux jambes plâtrées, suspendues dans des gouttières séparées. Je pense que c’était la plus belle fille de toutes les victimes que je connu. Elle était blonde, probablement dans les 1m75, fine de taille, des longues jambes, maintenant lourdement plâtrées, très mignonne. Malgré que son visage avait encore des traces des douleurs ressenties, il était très joli. Ma première réaction avait été de regarder si elle portait du vernis sur ses ongles de pied, il y en avait mais pas de couleur rouge vermeils, ceux là étaient noirs et semblaient avoir quelques jours. Là encore j’étais loin de me douter que bientôt je serais à sa place. Elle me confirma qu’elle n’avait pas vu le visage de ses agresseurs. « Comment ça, vos agresseurs, ils étaient nombreux ? » lui demandais-je.

« Oui ils étaient deux, jeunes, style rappeur banlieusard avec des survêt à cagoules et lunettes noirs » Et elle me raconta ce qui s’était passé. Et encore une fois la première personne à avoir été sur les lieux était un vieillard aux yeux verts pas ordinaires. Il lui avait dit que les secours n’allaient pas tarder et qu’il ne fallait pas qu’elle bouge. Très gentil et très rassurant quelque part. Je ne lui fis pas part de mes doutes et des autres affaires, il était inutile de la traumatiser d’avantage. Elle allait devoir garder ses plâtres pendant les trois prochains mois, ça n’allait pas être très évident pour elle. J’étais encore loin d’imaginer ce qui allait m’arriver par la suite. En me dirigeant vers le parking, je ressentis cette étrange impression d’être suivie par une personne. Je montais dans la voiture et j’aperçus une ombre monter dans une voiture de couleur sombre avec des vitre teintées. Quand je fis le reste du chemin, cette voiture me suivit à chaque virage. A un feu tricolore assez désert je décidais de passer à l’action, je descendis de voiture et fonçais vers la voiture. Mais à ce moment, il fit demi-tour et s’éloigna très rapidement. Je n’eu pas le temps de le poursuivre, sa voiture puissante était déjà très loin. Maintenant le « briseur de jambes » savait que j’étais à ses trousses. Mais la dernière agression venait de contrer ma théorie, il n’était sûrement pas seul. Il fallait que j’avance au plus vite si je ne voulais pas que la ville soit en rupture de béquilles et de plâtre. Il y avait quelque chose qui clochait dans cette dernière affaire, il fallait que j’en sache plus. Je m’aperçus que Tatiana avait divorcé de son mari, de caractère très jaloux, il ne supportait pas toutes les relations qu’elle avait eu après son divorce. A plusieurs reprises il était passé la voir et s’était disputé avec elle. Il n’était donc pas exclu qu’il ait eu l’idée de lui casser les deux jambes pour qu’elle s’en rappelle. Je décidais de partir à la rencontre de son ex-mari. Il habitait au sud de la ville, dans un quartier typique d’une banlieue mal fréquentée. Son immeuble était couvert de graffitis et n’inspirait pas confiance. Lorsque je sonnais à la porte, j’entendis des engueulades de couple, et l’ex mari m’ouvrit la porte en me demandant ce que je voulais.  « Inspecteur Carla Ditomaso, j’ai quelques petites questions à vous poser » lui dis je d’un ton sec. Il devint tout mielleux de suite, et mon instinct de flic me disait qu’il avait quelque chose à cacher. Quand je lui appris que son ex-femme avait été agressée hier soir il sembla étonné. « Ca ne peut pas être moi, inspecteur, j’ai passé la soirée avec ma compagne, ici même » commença t-il à se défendre.

«  Vous voulez même pas savoir si elle va bien ? »

« Cette prostituée ne mérite que ce qu’elle a eu, ça ne m’intéresse pas, inspecteur !! »

Je demandais à sa compagne si elle pouvait confirmer qu’il avait bien été là toute la soirée, elle me fit signe de la tête que oui. Mais je compris que si elle avait dit la vérité elle aurait eu des représailles. Quant à lui il me raconta qu’il ne voulait rien entendre de son ex-femme, qu’elle aille au diable !!! Je demandais à parler en privé à sa compagne, histoire qu’elle me confirme sa version des faits. Sa réaction ne se fit pas attendre, il commença à s’énerver, se leva et je m’aperçus qu’il commençait à se diriger petit à petit vers la porte. Je sortis mon arme et lui ordonna de ne plus bouger. Il était en état d’arrestation pour agression envers sa femme. Il ne se laissa pas faire mais je réussi à le plaquer au sol et lui passer les menottes. Il fallait lui faire cracher le morceau de suite. J’utilisais la vieille méthode qui consistait à plaider pour un allègement de peine si il me donnait le nom de son complice. A mon grand étonnement il ne se fit pas prier, il m’avoua tout. « J’étais hier soir en train de surveiller Tatiana comme chaque soir quand elle rentre du travail, quand j’entendais la voix d’un jeune homme derrière moi dire « Quelle salope, celle là, elle couche avec tout le quartier !!! ». « J’étais tellement énervé que je lui sautais dessus, mais je reçus un uppercut qui me mit pratiquement KO. Il a une droite ce type là, très étonnant pour un homme de son âge. » Il me décrivit un homme d’une soixantaine d’années, avec une queue de cheval grisonnante, des yeux verts pas ordinaires. Exactement ce que je voulais entendre, ça confirmait bien qu’il était seul et qu’il avait trouvé un complice occasionnel. A priori il avait réussi à le convaincre de force de lui casser une jambe chacun. Il avait prétexté qu’il était le dernier petit ami de Tatiana et que lui aussi il voulait lui donner une petite leçon. La voir coucher comme ça avec tout le monde le mettait hors de lui. Bien qu’il partageait son mécontentement, il n’aurait jamais osé aller aussi loin !!! Il prétendit avoir agi sous la force, mais je me disais qu’il avait quand même profité de cette occasion pour donner une belle leçon à son ex-femme. L’autre lui avait apporté des survêtements à cagoule et lui avait expliqué son plan d’action. Il avait eu pitié d’elle quand elle hurlait de douleurs. Mais l’autre, l’avait menacé pour qu’il rentre chez lui et qu’il se prépare un alibi au cas où la police viendrait le voir. Il avait disparu soudainement au coin d’une rue. Lui, s’était débarrassé de son survêtement dans une poubelle et était rentré chez lui de suite. Il regrettait amèrement de s’être laissé manipuler de la sorte et me demandait de le libérer. Mais son sort était maintenant dans les mains de la justice, il était complice et il avait cassé au moins une jambe à son ex-femme. Je l’emmenais faire signer ses aveux au poste et le mettre en détention.

Une voix me fit sursauter, je m’aperçus qu’il faisait déjà nuit, je ne m’étais même pas aperçu que je m’étais totalement assoupie. La voix retentit à nouveau «  Alors Carla, pardon Inspecteur Ditomazo, on ne souffre pas trop ? ». Cette voix c’était lui, mon agresseur, ma cible. Il était assis en face de moi, seul ses yeux verts étaient visibles. Je réalisais que je ne connaissais toujours pas son vrai visage, malgré notre dernière rencontre explosive. Il était déguisé une fois de plus en un vieil homme avec sa queue de cheval et même pendant notre combat rapproché, je n’avais pas réussi à le démasquer et à voir son vrai visage. J’essayais discrètement d’appuyer sur le bouton d’appel des infirmières, mais je me rendis vite compte que mes poignets étaient attachés aux bords du lit, j’étais prisonnière sur mon lit, seule ma jambe valide était libre. J’essayais de crier, mais au moment où j’allais le faire, il appliqua tout simplement un ruban adhésif sur ma bouche. J’étais à sa merci ! J’eus à peine le temps d’entre apercevoir son visage, toujours déguisé, sous la forme d’un homme d’une soixantaine d’années avec toujours la même queue de cheval !!! Voyant que je continuais à l’observer pour essayer d’avoir un maximum d’indice sur son visage, il appliqua un autre morceau de ruban adhésif sur mes yeux. J’étais totalement dans le noir, ne pouvant ni bouger, ni appeler. Je me résignais à me faire une raison et prier qu’il ne décide pas de me casser l’autre jambe. Devant mon mutisme il déclara : « Peut être que maintenant tu vas m’écouter un peu ! » Je sentis sa main se déposer sur mon pied nu maintenu en traction. Il avait une main chaude, je sentis mes orteils se dresser lorsque ses doigts s’en approchèrent. Malgré mes craintes, bizarrement je me sentais plutôt détendue. «  Ils ne t’ont pas fait de cadeau, les médecins, en te mettant en traction, mais bon je savais qu’ils sauraient sauver ta jambe, d’une manière ou une autre. Je ne suis pas très fan des femmes amputées, mais j’essayerais bien un jour…Au fait tu as décodé mon code ? Tu sais que je te donne une chance de découvrir qui je suis vraiment ? »

De quel code parlait il ? Pourquoi je n’avais pas exploré cette piste, de code à découvrir ?

« Je vais t’aider cette semaine, en te fournissant plus d’indices, ouvres bien les yeux et fait travailler tes méninges, Carla !!! A bientôt en tout cas !! Bonne nuit ..on se reverra !! »

Par castlover
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Mercredi 10 juin 3 10 /06 /Juin 22:27
 

La première victime s’appelait Caroline, une brune, 1 m65, joli visage, elle tenait un bar à l’est de la ville. Tous les soirs elle emprunte le même chemin pour rentrer chez elle. Elle habite à a peine un km du bar. Je la retrouvais donc à la fermeture, n’ayant pas d’employé, elle travaillait malgré son plâtre. J’arrivais au moment où elle descendait le rideau métallique, elle sautillait sur sa jambe valide, ayant déposé ses cannes sur le trottoir. Elle me reconnût de suite, je l’aidais à boucler le cadenas du rideau. Je lui proposais de la raccompagner chez elle. Elle se remettait sur ses cannes et commençait à avancer lentement, à priori elle souffrait beaucoup moins. Elle prenait appui sur son plâtre à chacun des pas. «  Vous allez mieux à ce que je vois, vous arrivez à marcher sur votre plâtre » je lui dis.

« En fait j’ai beaucoup de douleurs le soir, et je n’arrive pas à sautiller pendant tout mon trajet. Je sais que je n’ai pas droit à l’appui mais je n’y arrive pas. Alors presque tous les soirs je déguste en douleurs, je me shoote avec des cachets anti-douleurs. Je ne sais pas si ils m’enlèveront le plâtre dans trois semaines, vu ce que je fais avec…Et vous, vous pensez toujours qu’il ne s’agit pas d’un accident ? ».

Je lui expliquais, un peu les derniers évènements et surtout cet indice à ne pas négliger qui sont les yeux verts.

«  A ce propos, j’ai revu le jeune homme il y a deux semaines de cela, il est passé me voir un soir et il m’a raccompagné chez moi. Il était encore désolé de mon accident. Il avait l’air d’être très intéressé par ma vie avec mon plâtre et mes béquilles. C’est aussi lui qui m’a dit que je pouvais prendre un peu appui sur mon plâtre vu le trajet que je dois faire sur trois pattes. Il me conseillait même de mettre du vernis à ongles sur mes doigts de pieds. »

A priori elle avait écouté ses conseils, en mettant un vernis rouge vermeil sur ses orteils. Il est vrai que ça relevait pas mal et donnait un attrait tout particulier à sa cheville plâtrée.

«  Il vous a laissé ses coordonnées ? »

« Non, comme je vous disais je ne l’ai pas revu depuis, je pensais qu’il reviendrait pour voir si j’avais suivi ses conseils… » Je sentais une petite pointe de regret, ce qui impliquait que le suspect n’était pas désagréable à regarder.

Si c’était lui notre suspect, il connaissait où elle habitait maintenant. Si en plus elle avait ses habitudes journalières, il n’était pas difficile de préméditer son coup. Maintenant la question était, avait il un complice ? Je l’aidais du mieux que je pouvais à monter les trois étages sur ses béquilles, elle avait beaucoup de mal et était très essoufflée quand elle atteignit son palier. J’étais loin d’imaginer que quelques semaines plus tard, je serais à sa place, mais en pire avec un étage en plus et un plâtre plus contraignant.

Vu l’heure tardive je décidais d’aller voir amélie, la deuxième victime, le lendemain matin. Je la trouvais chez elle, il lui restait encore deux mois de plâtre si tout se passait bien. Elle semblait beaucoup plus prudente que Caroline, mais posait elle aussi son plâtre au sol et avait les ongles vernis…couleur…rouge vermeil. Je n’avais plus de doute, il l’avait revu à nouveau, mais cette fois ci déguisée en vieille dame âgée.

« Oui, aussi étonnant que ça puisse paraître, j’ai revu la dame à cause de qui je suis dans cet état » dit elle en prenant place sur son canapé et en positionnant sa jambe sur la pile de coussin, délicatement. Elle grimaçait de douleurs à chacun de ses mouvements, elle souffrait beaucoup à priori !!

« Oui je l’ai rencontré à mon retour de l’hôpital pour la visite de contrôle la semaine dernière. J’avais l’impression qu’elle m’attendait à la sortie. Elle voulait encore s’excuser de ce qui s’était passé. On a discuté pendant tout le trajet et je l’ai trouvé à la limite envahissante. Mais comme j’étais sur mes béquilles seule et que je ne pouvais pas avancer très vite, je n’avais pas trop le choix !!! Maintenant que vous me dites, je l’ai trouvé un peu bizarre. »

« Ah oui, dans quel sens bizarre ?»

« Ben en fait je l’ai trouvé plutôt dynamique pour une vieille dame, j’avais l’impression que parfois elle était plus jeune intérieurement. Cette impression étrange qu’elle n’était pas vraie. »

Ca confirmait mes soupçons, c’était une personne déguisée et voire un homme. Je lui laissais ma carte en l’invitant à m’appeler si jamais cette vieille dame revenait.

Les douleurs me firent sortir de mes réflexions. Un infirmier était au pied de mon lit et ajustait ma jambe en traction. «  Ca va vous faire un peu mal, mademoiselle ! » me dit il «  il faut que je nettoie votre plaie et vous fasse la toilette. C’est à ce moment là que je me rendais compte de mon état, ma jambe était mise en traction et on m’avait posé un fixateur externe sur ma jambe. Aussi impressionnant que c’était de voir des bouts de ferraille rentrer dans ma jambe, je ne ressentais aucune douleur. Du moins jusqu’au début des manipulations de l’infirmier. Il semblait peu délicat, bien que ses gestes furent professionnels. Après avoir refait le pansement sur la plaie fait par la balle, il nettoya ma jambe fracturée avec une éponge humide. Il s’attarda plus longtemps sur ma cheville, mes orteils et la plante de mon pied. Bien que je suis chatouilleuse de nature je sus très vite me maîtriser, à la suite de douleurs fulgurantes que me provoquèrent des gestes réflexe de mon pied. Il eut heureusement l’idée de tenir mon pied pendant la toilette. J’étais sous morphine, je n’osais pas imaginer la douleur si je n’étais pas un peu anesthésié. Il me prévint qu’une infirmière passerait pour ma toilette intime. Sa tête me disait quelque chose, où l’avais je déjà rencontré ? J’avais un peu de temps pour faire le point sur mon enquête.

Par castlover - Communauté : Fantasme plâtre
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Vendredi 5 juin 5 05 /06 /Juin 22:19
N'hésitez pas à me laisser un petit commentaire, ca me ferait plaisir. Merci à mes deux fidèles lecteurs qui m'encouragent, en tout cas !!!
Par castlover
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