Vendredi 27 mars
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06:56
« Je me vois mal béquiller sans pouvoir voir le sol, je vais mettre une petite minerve. On va transporter l’autre dans le sac, si jamais la douleur est intolérable, je la mettrais. » me
dit elle. L’heure presse, la marge que nous nous étions laissé est déjà entamée, il ne faut pas perdre de temps. Je l’aide a faire une toilette rapide et à enfiler son chemisier blanc, et son
ensemble pantalon et veste de couleur marron. L’ensemble ne peut aller qu’avec des chaussures, je l’aide à enfiler sa chaussure à petit talon. La voilà prête son cou est encore plus douloureux,
elle doit le maintenir avec sa main, malgré la petite minerve, elle se résigne à devoir remettre celle qui la soulage la mieux. Elle prendra la petite pendant sa réunion, elle sera plus discrète.
Sa tenue implique aussi de cacher ses petits doigts de pieds, esthétiquement on constate que sans chaussette ce n’est pas terrible. Bien que je trouve l’ensemble très sexy, je suis d’accord avec
elle. On se met d’accord à enfiler un bout de bas noir, comme ça ils sont cachés à moitiés, vu qu’on les aperçoit à travers les mailles. Ce n’est qu’en sortant de l’appartement qu’elle se rend
compte réellement combien son béquillage se trouve difficile. Son cou emprisonné ne lui accorde aucun mouvement, elle n’a aucune visibilité du sol. La sortie de notre immeuble reste aisée, dans
la mesure où elle connaît les lieux par cœur. Mais une fois sur le trottoir, ce n’est plus la même donne. Il lui est très difficile pour elle de descendre les marches de la bouche de métro, sans
pouvoir savoir où elle met son pied valide et ses béquilles. Je la guide en lui disant « c’est bon tu y es, passes l’autre béquilles…tu peux sauter. ». A plusieurs reprises elle pose
ses béquilles ou son pied à des bords de marche, manquant de tomber. On est en pleine heure de pointe et les rames de métro sont bondées. A maintes fois elle est bousculée sans le vouloir. Elle
vit un enfer, des regards de pitié, de compassions, d’incompréhension semblent se poser sur elle pendant chacun de ses déplacements. Nous arrivons après plusieurs incidents à monter dans le
troisième métro, il est moins peuplé que les précédents, elle peut s’asseoir sur un des strapontins et positionner sa cheville plâtrée en dessous. Le plus dur reste à venir, un des escalators est
en panne, elle se retrouve en bas de plus d’une cinquantaine de marches. Déjà à les monter en béquilles semble impossible mais en plus avec la tête immobilisée… Devant son désarroi je lui propose
de monter sur mon dos, je ne vois pas d’autres solutions. Après un petit refus, elle ne peut qu’accepter ma solution. Nous voila donc grimpant les escaliers, elle sur mon dos, tenant ses
béquilles à la main, je lui maintiens les jambes pour ne pas qu’elle tombe. Je suis tout essoufflé lorsque j’atteins la dernière marche. Je la dépose elle sautille sur son pied valide et se remet
sur ses béquilles.
Par castlover
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Mercredi 25 mars
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07:53
Elle ne réveillera que tard dans la soirée, alors que je prépare le dîner. Son réveil est détendu et je ne me rends pas compte qu’elle m’observe depuis un bon bout de temps, allongée sur le coté
sa cheville plâtrée sur le bord du canapé. Nous dînons au calme devant la télé mise en sourdine. Un coup de fil de son responsable lui rappelle qu’elle avait rendez-vous le lendemain matin avec
lui et une équipe venue spécialement du Canada, étant l’interlocutrice principale, elle doit à tout prix y être. Une panique s’empare d’elle, ça se passe dans une tour à la défense, le moyen le
plus sûr pour y accéder reste les transports en commun. Mais à l’heure de pointe, ça ne va pas être chose facile. Je la rassure en lui disant que je l’accompagnerais et l’aiderais à son
déplacement. Elle n’est qu’à moitié rassurée et ne dort pratiquement pas de la nuit, je la sens contractée pendant son sommeil. Elle est très agitée, plusieurs fois elle se cogne le plâtre sur le
lit, provoquant parfois une douleur qui la réveille. Lorsqu’au petit matin, au retour de ma douche je viens la réveiller, je la retrouve en travers du lit la tête complètement retournée. Ce que
je craignais arriva, son point faible était son cou. Elle se réveille avec un énorme torticolis. Impossible de tourner la tête sans douleur importante. Elle a toujours été sujette à des
torticolis depuis un coup de lapin lors d’un accident de voiture, il y a prés de dix ans. Elle est équipée en minerves en tout genre suite aux différents types de contractures musculaire qu’elle
a eu. Mais ce jour en particulier, elle s’en serait bien passée. Son moral déjà bas, elle se fond en larmes. J’essaye la consoler au mieux, je lui demande de contacter son responsable pour que la
réunion se passe sans elle. Elle me répond que c’est impossible, elle seule détient toutes les données pour défendre ce dossier. Il va falloir qu’elle s’y rende. Elle me demande de sortir sa
panoplie de colliers cervical. Sa douleur est très violente quand elle essaye de baisser la tête. Elle essaye les deux minerves simples qui ne semblent être d’aucune utilité, vu qu’elles ne lui
soutiennent pas la nuque dans la position la moins douloureuse. La dernière, vestige de son coup du lapin, a un repose menton ajustable en hauteur. Elle doit se résigner à la mettre en position
la plus haute pour ne ressentir aucune douleur. Sa tête est incliné à 40° d’après la graduation indiquée sur la minerve, elle n’a aucune vision du sol, ni de ses pieds, même en s’inclinant. Elle
réalise que pour se déplacer ça ne va pas du tout être évident de ne pas savoir où elle pose ses béquilles.
Par castlover
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Lundi 23 mars
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07:00
C’est donc une vraie épreuve sportive qu’elle endure, elle a l’impression qu’elle n’y arrivera jamais, elle sent les douleurs musculaires de sa jambe valide qui supporte à elle toute seul tout le
poids de son corps. Je l’aide en la tenant par le bras, elle se fait des pauses presque toutes les trois marches. C’est complètement essoufflée qu’elle atteint notre palier, elle s’étale sur le
canapé comme une masse. Je la déchausse de son unique basket. Elle s’allonge complètement sur son dos. La chaleur est étouffante dans notre appartement, elle est en sueur, elle souhaite rester en
petite tenue. Je l’aide à se déshabiller, je me retiens de lui faire de petites caresses, je suis conscient qu’elle est exténuée et qu’elle a besoin de repos. J’admire son pied nu, la cambrure
parfaite, l’arche prononcée, ses petits doigts de pied détendus et tout mignons. Je ne résiste pas de lui faire un petit massage, lui qui travaille pour deux maintenant, il a besoin aussi de se
relaxer. Je lui prends donc sa cheville et avec mes deux pouces je les faits monter et descendre en exerçant une pression plus ou moins important en fonction des région. Je m’occupe de ses
orteils un à un en les massant doucement. Elle me fait savoir par des petits bruits monocordes qu’elle apprécie hautement mes gestes. Je continue par un massage de la voûte plantaire, une
technique ancestrale que j’ai découvert lors d’un de mes voyages en Inde. C’est bien la première fois que je lui fais ce massage, elle se laisse aller à l’abandon, détendue, elle finit par
s’endormir. Je n’arrête pas pour autant, je continue à la masser et essayer de nouveaux gestes. Son pied aussi semble apprécier ces étirements et caresses. A chaque fin des mouvements il semble
m’inviter à continuer. J’ai l’impression qu’il est presque jaloux quand je passe à celui qui est malade. Je sais que je ne dois pas exercer beaucoup de pression, je me contente de lui faire
quelques mouvements d’assouplissements, histoire qu’il ne perde pas la forme. Je ne résiste pas à les embrasser et m’amuser avec ses petits doigts emprisonnés. Elle ne saura jamais le temps de ma
récréation à ses pieds. Un plaisir personnel qui reste inoubliable même à ce jour
Par castlover
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Vendredi 20 mars
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07:00
On a déjà entendu de nombreuses fois qu’il avait emprisonné des personnes. On se rappelle même une fois la réflexion d’un ami voisin qui nous avait dit qu’au moins si ça arrivait aux tourtereaux
du quinzième ils sauraient quoi faire pour s’occuper. Lorsque j’évoque cette remarque à ma femme, elle repart de plus belle. On hésite à sonner sur le bouton d’alarme de suite, on se dit qu’on
devrait profiter de la situation pour réaliser un bon vieux fantasme commun qu’on a réussi à réaliser qu’une seule fois depuis qu’on est ensemble. A cette heure ci, il n’y a pratiquement
personne, sauf les personnes âgées des deux premiers étages. Ma femme me dit « on va attendre un peu…non…qu’en penses tu ? ». De mémoire je sais que les techniciens ne sont jamais
intervenus avant une bonne heure. Je dis à ma femme que bien que l’occasion est belle pour réaliser notre fantasme, il faut être raisonnable avec son pied plâtré. La réponse du technicien suite à
l’appui du bouton d’alarme, confirme ma théorie. Ma femme me dit « Avoues que tu le savais !!! Tu t’es bien foutu de moi et de mon plâtre… ». Devant mon acquiescement, elle laisse
tomber une de ses cannes et de sa main enfin libre elle déboutonne un à un mes vêtements en déposant des baisers sur mon torse. Je ne reste pas non plus inactif, je fais voler ses habits un à un.
Tout se passe très vite, dans une farandole de douceurs impulsives, nous nous retrouvons nus tous les deux. Sa position sur une seule jambe est très précaire, elle sautille sur son pied valide
pour ne pas perdre l’équilibre. Bientôt elle laisse tomber sa deuxième canne, prenant appui et trouvant l’équilibre sur moi. On entend souvent l’ascenseur grincer, ce qui nous fait sourire et
reprendre de plus belle. Elle se retrouve plaquée contre les parois, vu la chaleur ambiante, le métal froid lui fait du bien. Ses fesses se posent délicatement sur la barre de maintien, elle ne
touche plus le sol. Je profite de sa position délicate pour descendre mes lèvres au niveau de son trésor, à la recherche des monts de plaisirs. Je parcours à plusieurs reprises, ces vallées
humides, réveillant en elle les subtilités de ces plaisirs si sensuels. Le faire dans un tel lieu inhabituel nous met dans un état second. Nous décidons de laisser nos pulsions prendre le dessus,
perdre le contrôle de tout, laisser nos corps et nos membres s’amuser à nous faire plaisir. Les ondes de plaisir se font bientôt ressentir au fur et à mesure que nos gestes prennent de l’ampleur,
au bruit grinçant de notre cage dont nous sommes prisonniers. L’explosion semble se propager avec une telle intensité au-delà de nos zones habituelles que nos cris de jouissance ont sûrement
réussi à sortir de notre ascenseur. Le retour se fait lentement réveillant le plaisir d’avoir réalisé à nouveau ce bon vieux fantasme. Nous avons à peine le temps de reprendre nos esprits que
nous entendons de l’agitation dehors. J’aide au plus vite ma femme à remettre ses habits, je suis en train de reboutonner ma braguette quand je vois la porte s’entrouvrir. Je suis encore torse
nu, ma chemise est sur le sol. J’aide la personne à ouvrir complètement la porte coulissante. L’ascenseur étant entre deux étages, il va falloir nous hisser par le haut pour en sortir. Le
technicien étant seul et voyant que ma femme porte un plâtre, propose que je monte d’abord et que nous l’aidions ensemble. Me voilà donc dehors, elle me passe devant l’air étonné du type les
quatre béquilles. Il me demande si je suis aussi blessé. Je lui explique un peu la situation. Nous aidons ma femme à s’extirper en la soulevant par les bras. Son plâtre est le dernier à en
sortir. Je la remets sur ses cannes et remercie le technicien pour son aide et malheureusement pour sa rapidité. Il semble deviner que notre attente n’a pas été trop dur, il me fait un clin d’œil
complice, il me prévient que l’ascenseur risque d’être en panne encore un jour. Il est vraiment désolé pour ma femme qui va devoir grimper les cinq étages restant par les escaliers.
Par castlover
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Mercredi 18 mars
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18
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07:02
Je sortis donc de ce restaurant en me promettant de revenir aussi souvent que je le pourrais. Mon excitation était à son comble, elle s’amusait maintenant à m’effleurer discrètement alors que je
l’aidais à se remettre debout. Je trouvais que la moindre des occasions était bonne pour m’exciter. Elle posait son pied devant moi, bougeait ses doigts de pied…elle s’éclatait comme une folle.
Une fois sorti complètement du restaurant, ce fût le comble. Elle me dit « On se fait une course en béquilles ? ». « Comment ça ? » lui dis-je. « Ben toi tu
prends les vieilles en bois et moi comme je suis, je pars avec un peu d’avance tu essayeras de me rattraper. Mais interdiction de poser ton pied droit, ok ? » me lance t-elle.
Connaissant mon excitation à marcher avec des béquilles je m’empresse d’accepter. Je me rends vite compte que ces vieilles béquilles ne sont pas du tout adaptées à ma taille. J’ai beaucoup de mal
à m’en servir, je sautille un peu sur ma jambe autorisée, plus loin ma femme file à une bonne allure, mais elle s’essouffle au fur et à mesure. Ce n’est qu’à l’entrée de l’immeuble que je ne la
rattrape. On est tellement essoufflés tous les deux que la compétition n’a plus lieu d’être, elle tombe pratiquement dans mes bras. Je la soutiens et récupère les vieilles béquilles dans mes
mains. Il n’y aura pas de vainqueur dans cette course. Nous sommes loin de nous douter de l’aventure qui nous attend.
Nous atteignons l’ascenseur encore essoufflés par notre course en couple. Une fois entrés dans cet espace restreint, j’appuie sur le bouton « 15 ». Je suis toujours, plus que jamais
avec une excitation constante et cette envie d’exploser. Ma femme profite de cet instant d’ « intimité » pour se rapprocher de moi et me déposer un long baiser .D’habitude on
se fait un petit jeu en amusant qui consiste à tenir le baiser jusqu’à l’arrivée, même si il y a du monde. Au point où la plupart des habitants de l’immeuble nous appelle les tourtereaux du
quinzième. Au 9ième étage, l’ascenseur s’arrête net, nous pensons que c’est encore quelqu’un qui veut l’emprunter et nous nous mettons dans un coin, tout en restant lèvres contre
lèvres. Nous apercevons au bout d’un instant que les portes ne s’ouvrent pas. Nous sommes, en fait arrêtés entre le 9ième et le 10ième étage…nous nous regardons, malgré la
situation le jeu reste le jeu, d’habitude on joue la tournée de la vaisselle. Celui qui abandonne fait la vaisselle du soir. N’ayant pas droit à la parole, ni l’un, ni l’autre et vu que de toute
façon c’était moi qui allait la faire, je me décide à lâcher ses lèvres. On a un petit moment d’hésitation, mais on éclate de rire, du fait qu’on comprend qu’on est coincé dans l’ascenseur.
Par castlover
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