Samedi 7 février 6 07 /02 /Fév 00:00
 

Pour l'heure, Elodie boitait du pied droit néanmoins chaussé d'un escarpin noir et pointu...elle boitait de cet air satisfait des filles qui font semblant de ne voir personne, l'air altier, les yeux portant au loin...elle boitait avec l'air du déni d'entorse dont certaines filles se parent quand elles refusent la moindre misère de leur corps, pour elles insulte à la beauté...faussement , elle me dit qu'elle avait une contracture...faussement car en fait il n'y avait pas le moindre déni, mais plutôt le désir violent que je m'intéresse à cette boiterie, comme d'ailleurs une majorité de filles qui n'attendent que d'éveiller au travers d'un bobo, ce qu'éventuellement nous n'aurions jusque là, osé montrer...

Dans ce jeu amoureux, je tins mon rôle...me contentant de montrer que j'avais vu pour l'inciter à dire plus, ce qui vint assez vite quand elle évoqua sa glissade  matinale dans la salle de bain et la violente et douloureuse contracture au cou de pied, tout cela dit en s'appuyant sur mon épaule pour soulager un appui manifestement douloureux...

Ce matin là, nous n'avions que deux heures d'amphi et notre week-end commencerait...Comme à l'accoutumée, nous nous sommes installés dans un coin discret, comme à chaque fois elle a croisé ses jambes, mais sans ce mouvement sensuel et excitant que j'ai déjà évoqué...il y eut par contre un geste inhabituel et tout aussi charmant, quand elle défit la bride qui maintenait la chaussure, et que je poursuivis de ma main en la lui ôtant...

A la fin du cours, dans la fièvre des départs du week-end, nous nous retrouvâmes seuls au monde...Elodie se leva, prenant bien garde de ne pas poser son pied adorable, passa son bras autour de mon cou, tandis que sa chaussure pendait au bout de ses doigts. Quiconque n'a pas vu une jolie jeune femme au pied blessé dans un collant soyeux, sautiller de cette manière, n'a pas vu la moindre chose de la délicieuse fragilité qui peut en émaner...Un merveilleux week-end en perspective...

Vous décrire l'excitation qui m'habitait à cet instant est quasiment impossible...pendue à mon cou, Elodie sautillait sur sa chaussure à talon avec une incroyable énergie, au point que je craignais qu'elle se casse la cheville valide...tandis que je la soutenais, mes yeux étaient rivés sur son pied déchaussé...son joli pied fin se gainait dans le collant transparent, montrant à l'envie ses jolis doigts harmonieusement disposés...son bout de pied partait telle une flèche asymétrique se rétrécissant progressivement...j'avais prévu d'aller chercher le fauteuil roulant que j'avais pris soin de retenir auprès du concierge...mais avant, je voulais accomplir un geste de plus, un geste qui toucherait ma belle, un geste tendre et romantique...et c'est ainsi qu'Elodie se sentit soudain s'envoler quand je la soulevais dans mes bras...elle se fit lascive, serra très fort mon cou, me laissant humer la bonne odeur de cuir neuf de la chaussure enlevée et qu'elle tenait au bout de ses doigts gracieux...sa tête s'inclina et elle se blottit contre moi...c'est ainsi que nous nous sommes retrouvés dans la rue devant des passants éberlués...j'aurais pu très bien passer par l'intérieur, mais je voulais qu'on nous voie dans cette posture exceptionnelle, pareille à celle d'un conte de fée...le concierge avait laissé le fauteuil dans un couloir et c'est avec précaution que j'y déposais ma belle, m'agenouillant devant elle pour me saisir de son pied foulé et le poser délicatement sur le repose pied...il gisait maintenant là, arrimé sur le talon, le bout dans le vide et pointant vers le sol dans la position si émouvante de la flexion plantaire...seize étages plus tard nous sortîmes de l'ascenseur et j'aidais Elodie à s'extirper du fauteuil...elle s'appuya à la cloison avec son épaule tandis que j'ouvrais la porte...une autre émotion me saisit en voyant Elodie debout, son pied déchaussé posé sur l'autre, dans la plus charmante des positions, l'air fébrile et les yeux brillants...Elodie claqua la porte derrière elle, laissa tomber son sac, s'appuya le dos tourné au mur...nos lèvres s'étaient rapprochées et une passion intense commençait à nous envahir...ma beauté blessée ouvrit le feu...elle fit glisser ma veste qui tomba sur le sol...puis les boutons de mon polo sautèrent l'un après l'autre...ma ceinture suivit le même sort et dans un geste sec elle dégrafa mon pantalon avant que de plonger sa main dans mon slip descendant jusqu'à mon être qu'elle extirpa, s'interrompant un instant pour le voir adopter une forme allongée et rebondie...je sentis la paume soyeuse de sa main fine enrober mon gland rosé et légèrement suintant...l'appel était net...la veste d'élodie rejoint la mienne tout comme son chemisier...puis je défis le soutien gorge...il me livra de jolis seins fermes et ronds aux mamelons dressés que je ne pus me retenir de sucer...Elodie gémissait d'aise, ses yeux se révulsait, son corps était en feu tandis que j'achevais l'effeuillage...j'ai déposé Elodie sur le lit défait par mes soins, tirés les voilages que pour ne laisser passer qu'une douce lumière tamisée..."prends moi, je ne peux pas attendre me dit elle; depuis ce matin je suis au bord de l'explosion, baises moi… baises moi fort, ajouta t'elle dans une sorte de transe...elle essaya d'ajouter à mon excitation en tentant de glisser son pied blessé entre mes cuisses et s'interrompant par la douleur...je pris alors le pied et le couvrit de baiser avant d'être attirée par ma belle...la fusion fût immédiate et nos corps partirent dans un rythme souple pendant de longues minutes...si le corps d'Elodie suffisait à m'amener au nirvana, je ressentis le besoin de me saisir de son pied foulé au moment de lui délivrer toute ma force...je le fis avec précaution tandis que l'autre partie de moi lançait son torrent de plaisir dans l'antre chaleureuse d'Elodie...comme tout le monde nous avons dormi après...le passage dans la salle de bains fût tendre et romantique...il était près de 16h et nous avons voulu profiter de la ville...Elodie avait adopté une tenue plus décontractée...un tee-shirt qu'elle enfila sur un tout petit soutien gorge et laissant deviner sa gorge...un short blanc qui tranchait avec ses magnifiques jambe longues et bronzées, une sandale blanche à talon et fines brides pour le bon pied...mais avant il fallait immobiliser le pied trop sensible aux mouvements car² l'entorse du pied , si elle n'est pas grave, est extrêmement douloureuse...je courus à la pharmacie...Mr Teng, le pharmacien, me trouva une adorable gouttière thermo formable et de jolies béquilles aux tubes roses et aux poignées beige très seyantes...Elodie m'observa médusée quand j'entrepris d'adapter la fine gouttière...je l'avais assouplie dans l'eau tiède, puis je l'avais appliqué en commençant sous le mollet puis en allant jusqu'aux ras des coussinets de la plante du pied...puis avec deux bandes d'elastoplaste je l'avais fixée solidement...il s'ensuivit un appareillage très discret qui maintenait le pied à angle droit tout en laissant le reste libre de tous liens...

Par Ami anonyme - Publié dans : récits_amis - Communauté : Fantasme plâtre
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