Samedi 3 janvier 6 03 /01 /Jan 08:00
 

Marc suit les autres voitures qui ont formé un cortège tonitruant, Aurélie sentant qu’elle devait elle aussi maintenir sa jambe surélevée, l’a posé sur le tableau de bord, ma femme regarde sa cheville plâtrée et admire à nouveau sa pédicure, elle se dit qu’elle aimerait bien aussi s’en faire une par une professionnelle, dés qu’elle ira mieux. Ses orteils sont restés au creux de mes mains et se sont fait caresser tout le long du trajet.

Nous sommes enfin arrivés, à la petite auberge tranquille, en nous faisant remarquer de loin par nos klaxons. Nous ne trouvons pas de place proche de l’entrée de l’auberge, et nous ne pouvons pas stationner devant l’entrée, c’est un cul de sac, difficile à manœuvrer avec la voiture de Marc.

Il reste encore deux heures à Aurélie avant qu’elle ne puisse poser son plâtre à terre. Sa douleur sur l’avant pied est un peu plus intensive, mais elle décide de l’ignorer.Il va falloir encore se partager les béquilles quelques heures. On emploie la même technique que tout à l’heure à la demande d’Aurélie. Ma femme descend donc de la voiture et sautille d’un ou deux petits pas pour se positionner sur les béquilles que je lui tends. Elle commence donc son trajet pour rentrer dans l’auberge. Je marche à ses cotés et porte son sac à main. D’habitude on se donne la main quand on marche ensemble, elle ressent aussi ce besoin, j’essaye de poser ma main sur la sienne enserrant le manche de sa canne gauche ; mais je me rends compte que je la gêne dans son déplacement. Elle me sourit et continue son béquillage, elle me fait remarquer que ses orteils ne sont plus enflés, mon massage leur a fait du bien. Nous voila entrant dans cette petite auberge, nous en occupons toutes les places, toutes les tables ont été rassemblées pour en former qu’une seule. Nous décidons de nous installer en bout de table pour pouvoir poser sa jambe sur une chaise. En fait le bout de table est composé de 2 places, on décide d’installer, à droite, ma femme avec son plâtre à la cheville droite et à gauche, Aurélie avec sa cheville gauche plâtrée. Comme ça elles pourront toutes les deux positionner leurs chevilles sur des chaises ou sur Marc et moi-même.

Une fois qu’elle est bien installée, je lui emprunte les béquilles pour Aurélie. J’ai à peine franchi la porte d’entrée de l’auberge que je vois Aurélie et Marc déjà à mi-chemin de l’allée. Aurélie s’appuie sur Marc et sautille sur son pied valide en faisant des petits pas. Ils n’avancent pas très vite et elle est essoufflée par l’effort fourni pour rester sur une jambe. Marc me dit «  tu la connais, elle ne tient pas en place… » Je lui tends les béquilles qu’elle saisit aussitôt. Elle oublie la différence d’hauteur et se lance comme si de rien n’était, le premier saut est un échec, les béquilles la rejette à l’arrière. Elle se remet sur la pointe de son pied et se lance à nouveau en poussant de toutes ses forces sur ses bras. Cette fois çi elle est propulsée en avant par un grand pas. Elle renouvelle l’exploit encore trois ou quatre fois, encore plus essoufflée, mais on sent son esprit sportif de hand-ball. Il lui a toujours fallu du mouvement, c’est une fille qui n’a jamais tenu en place. On imagine bien combien ça a dû être dur de devoir rester au lit avec son plâtre suite à son accident. La voilà toujours à la mode kangourou jusqu’à l’entrée de l’auberge. Elle arrête son béquillage pour revenir à son autre technique qui consiste à sautiller et se servir des béquilles juste pour l’équilibre. On sent à un moment qu’elle a une très forte douleur, mais elle prétend que tout va bien. Elle s’affale sur le siège que lui indique ma femme. Elle est en sueur par l’effort qu’elle vient de fournir, et la douleur sur l’avant pied est lancinante et constante. Elle se dit qu’à la fin du repas elle pourra sûrement marcher et n’a plus qu’à attendre tranquillement. Marc et moi nous nous installons prés de nos moitiés, qui comme par magie posent en même temps leur plâtre sur nos cuisses. Nous éclatons de rire discrètement, en leur disant de surtout ne pas se gêner pour nous, on va prendre soin de leurs pieds.


Par castlover - Publié dans : Les plâtres du mariage
Ecrire un commentaire - Voir les 1 commentaires
Retour à l'accueil

Présentation

  • : Le blog de Castlover
  • Le blog de Castlover
  • : fantasmes amputées jeunes femmes plâtres moignons
  • : Bon nombre de personnes adorent porter ou regarder des plâtres. La plus part de ces personnes considèrent cette attirance comme un fantasme et restent passives. D'autres la vivent pleinement et l'assument en portant de faux plâtres. Je vous délivre ici quelques récits vécus ou fictionnels, car c'est ma façon à moi d'exprimer ma passion, de la ressentir et de la partager. J'espère qu'ils vous plaîront...
  • Partager ce blog
  • Retour à la page d'accueil
  • Contact

Recherche

Calendrier

Mai 2024
L M M J V S D
    1 2 3 4 5
6 7 8 9 10 11 12
13 14 15 16 17 18 19
20 21 22 23 24 25 26
27 28 29 30 31    
<< < > >>
Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus - Articles les plus commentés