Jeudi 4 décembre 4 04 /12 /Déc 21:54
 

Elle a toujours été une grande voyageuse dans son lit, la nuit je la sens remuer dans tous les sens, gémir de douleur, pour finalement trouver une position un peu bizarre !!! Elle s’est mise en travers du lit, les 2 jambes pendantes sur le bord du lit, sa tête est tournée vers moi. Elle est profondément endormie, elle commence à glisser petit à petit vers l’épaisse moquette. Après un moment d’hésitation, au risque de la réveiller, je me décide à la remettre à sa position initiale. Je lui prends les deux chevilles et la fait tourner pour la remettre dans l’axe du lit, ses pieds, du moins son pied valide est glacé. Je décide de les couvrir, mais je m’aperçois vite que je vais devoir faire un choix entre celui qui est plâtré et le valide. Mon choix se porte sur la solution qui couvrira le plus son corps. Je touche au passage ses orteils émergeant du plâtre pour m’assurer de leur bonne température, tout va bien. J’en profite pour la border assez serré pour qu’elle ne voyage pas à nouveau.

Je veille sur elle une partie de la nuit la remettant en place plusieurs fois. Peu après je m’endors d’un sommeil léger. Des gémissements me réveillent au petit matin, elle se plaint de douleurs importantes sur sa cheville plâtrée. Je lui demande pourquoi elle l’a enlevée de l’oreiller. Elle me répond que ce matin elle s’est réveillée le plâtre à la verticale. Je fais vite le tour du lit et là la vision me glace un peu. Ses orteils sont boudinés et son avant pied très enflé. Elle a dû passer quelques heures dans cette position. Je l’aide à le relever, elle pousse un gros « Aie » quand je lui prends la cheville. Il va falloir y aller en douceur. Je glisse ma main gauche sous son talon alors que la droite maintient ses orteils glacés à priori. Sa cheville est complètement ankylosée, limite bleu. Je la soulève très progressivement, m’arrêtant à chacune de ses plaintes. Le sang commence à nouveau à circuler et afflue dans sa cheville. Par contre la moindre pression lui donne l’impression que des épines lui piquent la partie émergeante de sa cheville. Je ne l’ai pas lâché encore, je ne suis qu’à quelques centimètres de l’oreiller. Il nous a fallu quelques instants et beaucoup de douleurs avant d’atteindre notre objectif. Elle me demande de garder ma main sur son avant pied, la chaleur lui fait du bien. J’en profite pour regarder à nouveau ses orteils. Ils ne ressemblent plus à ceux que je connais si bien. Le gros orteil ressemble à une patate qu’on aurait gonflée de l’intérieur, comme si il allait exploser d’un moment à un autre. Son voisin qui d’habitude n’aime pas se coller à lui est compressé entre lui et son autre voisin. On a l’impression qu’ils étouffent. Eux qui d’habitude sont si beaux à regarder malgré la rareté de leur exposition aux regards. L’ensemble forme un ballon ovale qui a besoin de se dégonfler. Je relâche petit à petit ma main droite, voilà, sa cheville plâtrée est à sa place initiale, bien en hauteur. Je décide même de sacrifier mes 2 oreillers pour le surélever encore plus. L’opération se passe mieux. Elle est maintenant allongée la jambe à 45°. Ce n’est pas si confortable pour elle, mais il va bien falloir qu’elle s’y fasse. Elle a hâte de rentrer à la maison, sans se douter de ce qui l’attendait vraiment.

Il est 9h30 quand nous terminons le petit déjeuner que nous avons cru bon de prendre dans la chambre. On entend taper à la porte, on se dit que c’est l’employé de l’hôtel. Mais à notre grande surprise c’est notre couple d’amis qui rentre dans la chambre en criant «  allez debout là dedans ». Entrée nettement refroidie à la vue du plâtre emprisonnant la cheville de ma femme trônant à la vue de tous. Les expressions fusent dans tous les sens. La plus expressive vient de Aurélie qui s’exclame «  Oh ma pauvre qu’est ce qui t’es arrivée ? »

Je les rassure en leur racontant toute l’histoire. Ils n’en reviennent pas de sa blessure provoquée par une malheureuse chaussure à talon. Je leur explique que nous n’irons pas au mariage que je vais me renseigner à la gare pour rentrer au plus vite. Marc ne voit pas du tout comment ma femme pourrait voyager en train, sans compter le trajet à l’arrivée. Il nous propose de nous raccompagner après le mariage en faisant un détour par la maison. A peine 150 km, une broutille pour sa puissante voiture. Ca nous permettrait de ne pas être venu pour rien et surtout de ne pas décevoir la mariée, une amie proche de ma femme. Après de longues discussions, ma femme comprend qu’elle sera plus à l’aise dans une voiture que dans un train. Elle n’ira que ce soir à la salle des fêtes, elle pourra se reposer toute la journée dans la chambre d’hôtel que nous avons réservé juste à coté de la salle.

Nous décidons dans un premier temps de nous occuper d’acheter les béquilles et les anti-douleurs. Ma femme sentant qu’elle allait rester un moment sans pouvoir sortir du lit, souhaite aller aux toilettes avant qu’on la prive de ses béquilles. Marc, en gentleman, préfère m’attendre à l’accueil, vu la tenue légère de ma femme. J’ai remarqué qu’elle avait déjà dissimulé sa cheville nue sous les draps et qu’elle avait essayé aussi de couvrir le plâtre. Mais étant donné qu’il était le centre de la discussion, elle n’a pas osé le faire. Aurélie et moi l’aidons à se remettre sur ses béquilles, le passage à la position verticale lui fait ressentir des douleurs. On est obligé d’attendre une trentaine de secondes que ça passe. Aurélie n’en revient pas de la gravité de sa blessure. Ma femme est un peu mal à l’aise, comme elle est pied nu face aux talons aiguilles que porte Aurélie. Cette dernière s’en aperçoit la connaissant. Elle prétexte que la moquette est bien épaisse et que ça doit être agréable de marcher dessus. Elle se déchausse à son tour, pour laisser apparaître des pieds parfaitement « pédicurés ». Ces derniers n’échappent pas à ma vue, comme tout le monde s’en doute, mais aussi à celle de ma femme qui a l’air aussi d’apprécier. Bien qu’ils soient nettement moins beaux que les siens on sent quelque chose de différent qui les rendent attractifs et agréables à regarder. Elle commence à béquiller en direction des toilettes, elle n’a toujours pas la maîtrise, elle sautille en gémissant de douleur à chaque pas. Même Aurélie qui a eu l’occasion d’avoir à utiliser les béquilles lui donne des conseils. J’en profite pour me préparer, Aurélie me dit qu’elle va s’en occuper. Elle revient et on l’aide à s’installer au mieux, elle commence à se changer. Elle a apporté une tenue plutôt courte avec un chemisier et une veste courte aussi, le tout est d’un blanc cassé, comme son plâtre d’ailleurs. Elle me tend les béquilles en me disant «  Va m’acheter de nouvelles jambes, mon chéri !!! ».

Je file à l’accueil ou m’attends Marc. Le réceptionniste (un nouveau) me lance «  Monsieur .., n’oubliez pas de libérer la chambre avant 11 h. Comme il y a un mariage dans la ville toutes mes chambres sont réservées et elle doivent être toutes libérées avant 11 h ». Je regarde ma montre, il est à peine 10 h et l’hôpital se trouve à à peine 15 minutes. J’avais remarqué une pharmacie pas loin de cet hôpital. J’explique un peu la situation, en lui disant que j’en avais pas pour longtemps, au pire je serais rentré à 10 h 30. Il me prévient à nouveau qu’il n’a vraiment pas le choix, il faudra libérer la chambre à 11h. Il me répond qu’au pire il fera patienter ma femme sur les canapés de l’accueil !! Sur le coup je ne me rends pas compte des impacts de cette phrase, j’aurais dû réagir de suite.

Je m’empresse de monter dans la voiture de Marc, qui à la réputation d’avoir une conduite sportive. On arrive en moins de 10 min. On s’empresse de nous diriger vers les urgences, nous laissons les béquilles à l’infirmière de l’accueil. Nous filons vers la pharmacie qui se trouve juste en face. Il y a 5 ou 6 clients dont une jeune femme, avec une belle entorse à la cheville droite, elle porte une paire de baskets, d’un modèle très féminin. On devine aisément que sa cheville est enflée, elle a enlevé ses lacets comme elle ne pouvait pas les attacher. Elle boîte énormément lorsqu’elle avance dans la queue. Il ne reste plus qu’un client devant elle. Elle sautille de temps en temps pour garder son équilibre. C’est son tour, elle s’approche lentement et tend l’ordonnance à la pharmacienne. Cette dernière la fait asseoir sur une chaise, juste devant nous. Je sens une petite excitation s’éveiller en moi, je vais assister à tout ce qui allait se passer. La pharmacienne lui demande qu’elle se déchausse. J’ai bien envie de le lui faire mais ma timidité me retient encore. Entre temps elle se débarrasse difficilement de sa basket, sa cheville a tellement enflée du côté de la malléole qu’il me semble qu’elle ne pourra plus la remettre. Sa cheville est toute petite en taille tout de même, elle doit avoir de tous petits pieds, genre taille 34. C’est mignon tout de même. Elle ne porte aucun vernis et ne semble contrairement à ma femme n’avoir aucune pudeur de montrer son pied nu. La question, j’en suis sûr ne lui a même pas traversé l’esprit. La pharmacienne lui précise d’enlever l’autre basket aussi, elle doit mesurer la cheville qui a la taille habituelle. Rien à voir avec l’autre, la valide est fine avec des touts petits orteils. Ils seraient une référence dans le monde des fétichiste, si ils avaient été de taille standard. La pharmacie après avoir pris les mesures lui demande de patienter. J’en connais une qui aurait profité pour enfiler à nouveau sa basket sur son pied valide. Mais, elle, profite pour se relaxer un peu, elle se frotte même son pied valide sur la moquette. Je ne peux détacher mes yeux de ses pieds et de ses petits orteils. Heureusement que Marc est resté dans sa voiture, sinon il m’aurait fait une réflexion. La pharmacienne revient avec une attelle pour cheville et une paire de béquilles. Je regarde ma montre, il est 10 h 35. Il va falloir faire vite. La pharmacienne enlève les scratchs de l’attelle et la positionne sur la cheville blessée. Elle se loge entre les deux parties rigides au niveau de la malléole. Sa cheville ne pourra pas faire de mouvement de rotation dorénavant. Les scratchs l’enserre fermement, c’est une immobilisation parfaite même si l’avant pied reste libre. L’ensemble reste homogène et semble être confortable. Vient le tour des béquilles toutes neuves, de couleur vert foncée. La pharmacienne les ajuste en fonction de sa taille qui est proportionnelle à sa taille de petit brin de femme. Elle fait quelques pas alors qu’elle est toujours pied nu. Elle se déplace en s’appuyant sur sa cheville blessée. La pharmacienne lui conseille que vu qu’elle ne pourra pas remettre sa basket, il vaudrait mieux qu’elle s’habitue à béquiller sans appui. Chose qu’elle exécute moins facilement. Mais bon l’ajustement de la taille des béquilles est correct. Pendant que la pharmacienne va chercher le reste de son ordonnance elle profite pour remettre sa basket à son pied valide. Elle essaye quand même celle avec l’attelle, mais juste l’avant de son pied y rentre. Elle n’insiste pas d’avantage et range sa basket dans son sac à dos. La voilà qui paye et se dirige lentement vers la sortie. Je la vois qui hésite et qui de temps en temps pose son bout de pied à terre, malgré qu’elle soit sur le trottoir. Je vois la plante de son pied prisonnier pendant un certain temps !!!

Il est 10h50, juste le temps pour acheter les béquilles de ma femme et de filer. Mais je ne me doute pas que la suite des évènements ne va pas me plaire.

De l’autre coté de la ville dans un petit hôtel, le réceptionniste tambourine à la porte de la chambre de ma femme. Il lui précise qu’il faudrait libérer la chambre au plus vite. La femme de ménage ayant terminée toutes les autres chambres, il lui faut absolument qu’elle s’installe sur le canapé de l’accueil. Elle lui dit qu’en fait, elle ne peut pas se déplacer, elle attend que je lui rapporte des béquilles de la pharmacie. Le réceptionniste lui répond qu’elle n’a pas le choix, qu’il risque de se faire réprimander si la chambre n’est pas prête. Qu’il est prêt à l’aider à descendre. Aurélie essaye de le raisonner et finalement elles gagnent 10 minutes, mais pas une de plus.

La pharmacienne est désolée, elle vient de vendre sa dernière paire à la jeune femme. Elle appelle une autre pharmacie pour voir si il leur en reste une paire. Elle nous indique le chemin, il va nous falloir 15 min pour y aller. J’appelle ma femme en route pour la tenir au courant. Elle m’informe qu’elle ne sait pas comment faire, qu’elle va bien devoir descendre à l’accueil sans ses béquilles. Je lui réponds que je fais au plus vite, d’essayer encore de raisonner le réceptionniste.

Ce dernier ne veut rien entendre et commence à élever la voix. Aurélie commence à aider ma femme à se relever. Comme la fois précédente il lui faut patienter encore 30 secondes pour essayer de sautiller sur son pied valide qu’elle a chaussé, de sa chaussure à talons haut, malgré les contestations d’Aurélie. Elle lui avait conseillé de sautiller pied nu, sur l’épaisse moquette de cet hôtel. Le réceptionniste, ayant retrouvé son calme s’excuse de s’être emporté un peu et essaye de l’aider, en les précédent. Ma femme trébuche une ou deux fois, ce n’est pas évident d’avancer de la sorte avec ses hauts talons. Elle se résigne malgré elle à se déchausser et a donner sa chaussure à Aurélie qui l’encourage. L’avancée est plus aisée, malgré la douleur qui se réveille petit à petit. La voilà dans le couloir, devant le passage pressé d’autres clients. Elle avance en se tenant au mur, précédé par le réceptionniste et suivi par Aurélie. Un sol marbré froid remplace la moquette dans le couloir. Sa plante des pieds encaisse ce changement de température avec difficulté, elle sautille un peu plus vite pour échapper à ce froid glacial que provoque le marbre. La voila devant l’ascenseur, le réceptionniste l’a déjà appelé. Elle sautille encore un peu dans l’ascenseur et fait glisser son pied pour se retourner. Son pied se réchauffe un peu sur la moquette de l’ascenseur. Malheureusement pour elle l’accueil est aussi en marbre. Exposé aux courants d’air il est encore plus froid. Ses orteils se soulèvent au premier contact, elle frissonne et soupire. Il y a quelques clients japonais qui attendent leur taxi et qui la fixent des yeux, elle et son plâtre. Chose incroyable, un des Japonais la prend en photo. Aurélie l’houspille en le traitant de tous les noms. Mais comme il ne comprend pas le Français il lui fait signe qu’il n’en prendrait plus. Le calvaire se termine lorsqu’elle atteint le petit canapé. Elle s’y assoit rapidement et reprend petit à petit son souffle. Le Japonais photographe, toujours étonnant, lui rapproche un tabouret pour qu’elle puisse y mettre sa cheville plâtrée. Elle comprend de suite pourquoi il a eu cette réaction en voyant le bout de son pied tout enflé, comme ce matin même. Elle s’empresse de le positionner en hauteur, tout en remerciant d’un petit sourire le Japonais. Cette fois-ci, bizarrement elle n’éprouve pas de pudeur à exposer ses orteils à la vue de tous et surtout sur un lieu de passage. Aurélie l’aide à enfiler sa chaussure sur son pied valide, au moins elle n’aura pas à endurer la froideur du marbre sur la plante de son pied. Aurélie lui dit «  tu as été très courageuse quand même, ma vieille. Je pensais qu’on n’y arriverait jamais. Tu as surmonté ta pudeur de te montrer enfin pieds nus devant tout le monde, tu as fais un grand pas, tu sais ? ». Ma femme lui répond qu’en fait, elle n’a pas eu trop le choix et elle rajoute «  C’est vrai que je n’aime pas les montrer, mais bizarrement aujourd’hui je ne me suis pas trop posé de questions, il fallait que je le fasse. Toi tu as de jolis pieds, tu peux te permettre, mais les miens je ne les trouve pas particulièrement beau. » . Aurélie un peu interloqué lui répond que tout d’abord, elle n’a pas de plus beaux pieds qu’elle, alors là sûrement pas, elle est même un peu jalouse depuis qu’elle les a observé ce matin. Il leur manque juste une petite séance de pédicure et ils seraient encore plus jolis à voir. Elle rajoute : «  Tu sais, moi aussi j’étais comme toi avant, mais depuis une blessure où je me suis fracturée la jambe et la hanche, je me suis aperçu que mes pieds n’étaient pas si moches. C’était dommage de les cacher aux yeux de tous. En fait pendant 3 mois d’été je n’ai pas eu trop le choix, pendant 6 semaines j’ai porté un plâtre qui partait de mes aisselles au bout de mes orteils. Je ne pouvais rester que coucher ou debout. Et puis après ce fut encore 6 semaines avec uniquement la jambe plâtrée. Tu sais j’étais tellement contente de pouvoir sortir, au bout de 6 semaines, que montrer mon pied nu était vraiment le cadet de mes soucis. D’autant plus que tout le monde le regardait fixement. J’ai commencé à les soigner réellement à partir de ce moment. Devant une telle histoire, ma femme se dit que finalement elle ne devrait pas se plaindre pour une simple entorse. Elle commence à se demander si c’est la beauté de ses pieds qui attire le regard ou son plâtre. Quand tout ça sera fini, elle se fera une pédicure pour voir. Elle en fait part à Aurélie, pour savoir comment ça se passe. Cette dernière toute surprise lui apprend qu’à force d’y aller, elle a appris à le faire, ça lui revenait moins cher. Elle sort de suite de son sac, une petite trousse de la parfaite pédicure. Elle lui dit «  tu veux que je rende magnifique tes orteils ? Je te les fais gratuitement, cette fois ci !! en s’esclaffant.. Ma femme n’en revient pas d’accepter, finalement quitte à les exposer, autant les montrer sous leur meilleur jour. Et c’est comme cela qu’en rentrant à l’hôtel avec les béquilles de Mme, je la vois en train de finir de se faire faire une pédicure. Je n’en reviens pas les deux filles éclatent de rire en voyant ma tête. Elles me racontent toute l’histoire. Je déballe le plastic qui entoure ses nouvelles béquilles. La couleur lui plaît énormément, c’est un vert métallisé, comme son ancienne voiture qu’elle adorait. Aurélie et moi en tant que spécialistes des béquilles effectuons l’ajustement au mieux. Elle les essaye et se rend compte qu’elles sont beaucoup plus confortables et surtout silencieuses. Elle est presque heureuse de les retrouver, vu comment elle a eu du mal à se déplacer sans elles. Je lui tends aussi ses cachets anti-douleur qu’elle s’empresse de prendre avec un verre d’eau. Elle semble être requinquée et regarde à nouveau ses orteils, elle les trouve magnifique et se surprend à me demander comment je les trouve. Je n’en reviens toujours pas, c’est bien la première fois qu’elle me le demande. Evidemment je les trouve vraiment mignons, depuis le temps que je me tue à le lui faire remarquer. Pour moi c’est LA référence. Maintenant qu’ils sont en plus soignés, il n’y a pas photos. Devant un tel enthousiasme, toute sa pudeur commence à s’envoler, elle est presque fière de les exposer maintenant. Elle rappelle à Aurélie qu’elle n’a pas fait son pied valide, on ne sait jamais si elle devait se déchausser pendant le mariage. Marc s’empresse de lui dire qu’on verra une fois arrivé à l’hôtel on aura largement le temps. Il est temps de partir si on ne veut pas se mettre en retard. Ma femme se dirige déjà vers la sortie d’un pas plus assuré, elle sautille beaucoup moins avec ses béquilles, mais ce n’est pas encore ça. Ca va arriver à force, je me dis. Je l’aide à prendre place sur le siège arrière, elle a encore pas mal de douleurs et ses orteils n’ont pas eu le temps de dégonfler. Elle gémit à chacun des mouvements brusques. Je m’installe à coté d’elle et met son plâtre sur mes genoux. Elle a l’air d’apprécier plus que je lui masse le devant du pied. Son pied est juste devant la vitre arrière et tout le monde peut l’apercevoir, elle s’en rend compte, mais n’a pas l’air de vouloir le cacher maintenant !!! Pendant le trajet, étant donné que ce sont des routes de campagne, les amortisseurs sont soumis à rude épreuve. Je compense chaque sursaut du mieux que je puisse en maintenant son plâtre en apesanteur. Il y eut des moments où même mes précautions ne l’empêchent pas de gémir. Marc fais de son mieux aussi avec sa puissante voiture, il s’excuse à chaque gémissement qu’il entend. Bien qu’il n’ait duré qu’une petite ½ heure, le trajet est éprouvant. Ce n’est pas pour autant que son pied ne s’enfle, il est bien content d’être maintenu en hauteur et surtout que je peux apprécier le travail d’expert d’Aurélie sur les orteils.

Par castlover - Publié dans : Les plâtres du mariage
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