Vendredi 13 mars 5 13 /03 /Mars 07:02
 

Aurélie avait passé une nuit très légère n’arrivant pas à trop dormir, elle avait l’air d’être assez fatiguée. Marc et elle furent contents de nous voir. Marc remercia tout particulièrement ma femme qui est venu malgré sa cheville blessée. Il fût doublement surpris quand on lui apprit qu’on était venu à pied de notre appartement. Bon on s’était un peu trompé en estimant mal le temps de trajet, mais ma femme était contente de l’avoir fait. Aurélie était un peu ailleurs, le produit qu’on lui injectait par perfusion commençait à la préparer à l’opération. Sa cheville était toujours mise en extension avec chacun de ses doigts de pieds tractés par un poids. Elle n’avait aucune chance de les bouger, bien que c’était inhabituel et impressionnant, elle ne ressentait plus aucune douleur sur son avant pied. Deux heures avant l’opération, une petite infirmière pénétra dans la chambre avec un chariot rempli de produits et médicaments. Elle devait nettoyer la cheville avec de la « bétadine », elle devait lui enlever l’appareil de traction. Quand nous lui demandâmes si elle voulait qu’on sorte pendant qu’elle s’occupait d’Aurélie, elle répondit qu’au contraire il valait mieux qu’on reste au cas où elle aurait trop de douleur, pour la retenir de faire une bêtise. Elle nous demanda à Marc et moi de nous mettre chacun d’un coté du lit. Marc était à sa droite et moi à gauche, j’étais chargé de plaquer sa jambe, une fois libérée de la traction, pour qu’elle ne bouge pas. L’infirmière enleva dans un premier temps les poids en commençant par le gros orteil et en se dirigeant vers les plus douloureux. Malgré son jeune âge elle a l’air d’avoir assez d’expérience dans ce domaine. Elle sait que ce sont les 3 derniers orteils qui sont les plus sensibles et elle soulève les poids petit à petit, sans à-coups comme sur les autres. Aurélie bien que shootée sent la douleur revenir petit à petit. Elle passe un mauvais moment au fur et à mesure que les poids sont enlevé s, elle serre sa main sur le poignet de Marc qui la rassure du mieux qu’elle puisse. La voilà libérée de tout poids et ainsi que des sangles qui lui enserraient chacun de ses orteils. Elle a pour consigne de ne pas essayer de bouger. Pendant que je lui plaque son mollet pour qu’il ne bouge, l’infirmière procède au nettoyage intégral de sa cheville jusqu’au genou. La cheville est légèrement enflée comme une légère foulure, par contre un gros bleu reste présent au niveau de son avant pied, preuve évidente d’un problème grave. L’infirmière a changé la poche de la sonde urinaire et aussi injecté un nouveau produit dans la perfusion. Aurélie commence à s’endormir petit à petit. Son lit mobile est ensuite dirigé vers la salle d’opération. Nous n’avons plus qu’à attendre une bonne heure avant de voir le chirurgien en sortir. Tout s’est à priori très bien passé, son tendon péronier s’était finalement rompu, elle aurait du être opérée il y a bien longtemps si elle avait tenu compte des nombreuses entorses. Les tendons de ses orteils étaient en piteux état, comme si quelqu’un avait tiré dessus très fortement. Il ne comprend toujours pas comment une telle blessure peut être provoqué par une chute et appui brutal sur ses doigts de pieds, la raison qu’avaient trouvé Marc et Aurélie. Toujours est il que les tendons ont été recousus, avec le temps et de l’immobilisation, ça devrait se guérir à 70%. Il se peut que ses deux derniers ne guérissent pas complètement, tout dépendra de son sérieux. Pour l’instant elle est en salle de réanimation. Elle a la cheville plâtrée ainsi que ses doigts de pied aux ¾, seul son gros orteil est plus ou moins libre, l’ensemble reposant sur une plateforme couramment appelé « toe plate ». Il va falloir prévoir bien huit semaines sans appui avec un changement de plâtre à 4 semaines lors de la prochaine visite de contrôle. Le médecin prévoit de la garder deux ou trois jours à la clinique, le temps de soulager ses douleurs par des perfusions. Il est inutile de l’attendre, elle va regagner sa chambre dans la soirée et va sûrement se réveiller que le lendemain en fin de matinée. De retour dans la chambre pour récupérer nos affaires, ma femme s’aperçoit que des nouvelles cannes toutes neuves attendent Aurélie. Le médecin a déjà tout prévu. On décide de récupérer les cannes de ma femme qui sont devenues inutiles. Les béquilles en bois commencent à l’énerver trop. J’ajuste les cannes à la bonne hauteur pour que son béquillage soit le plus facile possible. Marc nous propose de nous raccompagner, mais comme nous n’avons pas encore déjeuné, ma femme et moi décidons de nous rendre au restaurant qui se trouve à mi chemin de notre appartement. Marc préfère passer à son bureau et profiter qu’Aurélie n’ait pas besoin de lui cet après-midi.


Par castlover
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