Le blog de Castlover

 

C’est donc une vraie épreuve sportive qu’elle endure, elle a l’impression qu’elle n’y arrivera jamais, elle sent les douleurs musculaires de sa jambe valide qui supporte à elle toute seul tout le poids de son corps. Je l’aide en la tenant par le bras, elle se fait des pauses presque toutes les trois marches. C’est complètement essoufflée qu’elle atteint notre palier, elle s’étale sur le canapé comme une masse. Je la déchausse de son unique basket. Elle s’allonge complètement sur son dos. La chaleur est étouffante dans notre appartement, elle est en sueur, elle souhaite rester en petite tenue. Je l’aide à se déshabiller, je me retiens de lui faire de petites caresses, je suis conscient qu’elle est exténuée et qu’elle a besoin de repos. J’admire son pied nu, la cambrure parfaite, l’arche prononcée, ses petits doigts de pied détendus et tout mignons. Je ne résiste pas de lui faire un petit massage, lui qui travaille pour deux maintenant, il a besoin aussi de se relaxer. Je lui prends donc sa cheville et avec mes deux pouces je les faits monter et descendre en exerçant une pression plus ou moins important en fonction des région. Je m’occupe de ses orteils un à un en les massant doucement. Elle me fait savoir par des petits bruits monocordes qu’elle apprécie hautement mes gestes. Je continue par un massage de la voûte plantaire, une technique ancestrale que j’ai découvert lors d’un de mes voyages en Inde. C’est bien la première fois que je lui fais ce massage, elle se laisse aller à l’abandon, détendue, elle finit par s’endormir. Je n’arrête pas pour autant, je continue à la masser et essayer de nouveaux gestes. Son pied aussi semble apprécier ces étirements et caresses. A chaque fin des mouvements il semble m’inviter à continuer. J’ai l’impression qu’il est presque jaloux quand je passe à celui qui est malade. Je sais que je ne dois pas exercer beaucoup de pression, je me contente de lui faire quelques mouvements d’assouplissements, histoire qu’il ne perde pas la forme. Je ne résiste pas à les embrasser et m’amuser avec ses petits doigts emprisonnés. Elle ne saura jamais le temps de ma récréation à ses pieds. Un plaisir personnel qui reste inoubliable même à ce jour

Lun 23 mar 2009 1 commentaire
Toujours aussi bon! Continue....
Morningcast - le 25/03/2009 à 05h55